Le 23 février 1981, le roi Juan Carlos fait échouer un coup d’Etat 2 juin 2014
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Archives,Etranger,Histoire , ajouter un commentaireA l’occasion de l’annonce de l’abdication du roi d’Espagne, plongée dans les archives avec un son de la radio nationale espagnole du 23 février 1981 captée sur les ondes moyennes en France.
Ce jour-là , vers 18 h 20, des militaires franquistes prennent en otage les membres du parlement espagnol. La radio nationale interrompt ses programmes et diffuse de la musique militaire. Mais un peu plus tard, cette bande son martiale est à son tour coupée pour laisser la place à de la musique instrumentale non-stop. C’est ce moment que l’on vous fait découvrir dans cette archive. Plus tard dans la nuit, le roi Juan-Carlos interviendra à la télévision et mettra ainsi fin au coup d’Etat.
Frédéric – RadioBrest.net
Cinq bougies pour le Transistor 30 mars 2014
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Anniversaires , 2 commentairesVoilà cinq années aujourd’hui que le blog Le Transistor existe. Cinq années qu’il scrute l’histoire et l’actualité d’un paysage radiophonique multiformes, en privilégiant l’illustration par le son et l’archive.
Débuté le 30 mars 2009 par un billet portant sur le lobbying du Bureau de la radio et intitulé « J’aime la radio ! » (forcément), ce site a depuis publié 310 articles étayés par 481 sons ; dont une trentaine provenant d’une collaboration féconde avec le généreux site RadioBrest.net.
Parmi cette somme, quels ont été les sujets les plus consultés et les archives les plus écoutées depuis 2009 ? A l’issue d’un léger bilan, voici le top 7 des articles comptabilisant le plus de visiteurs :
1 – Les adieux de Cyril Keller à son patron sur RFM (juillet 2010)
2 - L’annonce du décès de l’animatrice Géraldine, voix des annonces coquines de Skyrock de 1986 à 1994 (mai 2012)
3 - Les archives de Francisco Del Campo et sa Méditation pour la planète terre sur Skyrock (mars 2012)
4 - Les tendances des la grille de l’été 2011 de France Inter (juin 2011)
5 - Le portrait de groupe de l’équipe d’animation de Fun Radio en 1993 (juillet 2013)
6 – L’Atlas de l’audience radio en France (août 2013)
7 – Les archives des fausses pubs des Nuls diffusées en 1994 dans le Zouzouk sur Europe 1 (octobre 2009).
Illustration : capture Google Images le 26 mars 2014
Quand l’information en boîte est délivrée par des journalistes fictifs 5 mars 2014
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Amusant,Jazz Radio,MFM , 3 commentairesA l’écoute des deux réseaux nationaux édités par l’entreprise lyonnaise Espace Group, Jazz Radio et MFM Radio, une petite manipulation attire l’oreille de l’auditeur attentif.
Economies obligent, le groupe diffuse l’après-midi sur ses deux stations le même flash d’information enregistré à l’avance par le même prestataire extérieur. D’une antenne à l’autre, seuls le chapeau et la brève de fin varient : un « bonjour » personnalisé adressé à l’animateur de la tranche est astucieusement collé en ouverture du même enregistrement selon la station concernée, et une conclusion censée correspondre plus précisément au format de chaque radio (people/chanson ou bien soul/jazz) est de plus rajoutée en queue de bulletin.
Rien de bien surprenant jusque là. L’information est devenue une matière comme une autre, et les stations musicales nous ont habitué depuis bien longtemps à la traiter comme n’importe quel autre contenu parlé en boîte (chronique, horoscope, météo, etc.) : le fait de fournir le service à l’auditeur et de l’afficher dans une grille compte davantage que la crédibilité du service en question.
Là où Espace Group pêche cependant davantage que ses confrères, c’est dans le manque de respect de l’auditeur. Car si les flashes de ses deux antennes nationales sont bien enregistrés par la même personne et lus par la même voix, on tente pourtant mystérieusement de nous faire croire que ce sont deux journalistes différents qui délivrent l’information.
Ainsi l’après-midi, si c’est le journaliste Laurent Natale qui présente les flashes de MFM Radio, la même voix porte le nom de Nicolas Leconte au même moment sur Jazz Radio !
L’auditeur de cette station écoute donc des informations données par une sorte de journaliste fictif, un pseudonyme sans carte de presse.
Voici par exemple le flash diffusé sur les deux antennes au même moment, le vendredi 28 février à 18 heures : premièrement sur MFM Radio, l’animateur Bertrand Fissot annonce les informations de Laurent Natale, puis dans le second extrait Claude Zennaro lance sur Jazz Radio le même fichier préenregistré en présentant un certain Nicolas Leconte.
Dans cette histoire, au final, ça n’est pas le fait qu’Espace Group réalise des économies sur l’information qui pose réellement problème, mais c’est plutôt la tentative de maquillage malhabile d’une évidence qui interroge.
Pourquoi ne pas assumer totalement la démarche low-cost (« un même présentateur enregistre tous les flashes de nos antennes ») ? Et pourquoi préférer à la place prendre l’auditeur pour un idiot en mentant sur l’identité d’un journaliste (« on a deux journalistes différents pour chaque antenne car vous voyez bien qu’ils n’ont pas le même nom ») ?
Moralité : en n’assumant qu’à moitié son procédé industriel, Espace Group attire en fait l’attention sur ce même procédé. Et une petite manipulation sans énorme importance se transforme au final en véritable tromperie vis à vis de l’auditeur.
——————————
A lire, sur le même sujet : « RFM invente l’interaction fictive entre animateurs«
Disparition de Michel Grégoire, ancien producteur de France Inter 24 février 2014
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Animateurs,Archives,France Inter,Radio France , 4 commentairesProducteur de France Inter et France Musique de 1987 à 2003, Michel Grégoire est décédé ce dimanche à l’âge de 54 ans.
Frédéric Lodéon a ouvert aujourd’hui son Carrefour de Lodéon sur France Inter en saluant un ami « jovial, gouailleur, impertinent, très très cultivé, bon vivant ».
Animateur des nuits de France Inter de 1987 à 1996 (La Nuit au poste, La Lunella), voix des après-midi de la chaîne durant deux saisons dans Bien entendu de 1997 à 1999, Michel Grégoire était en outre à l’origine de concepts estivaux tels que Travailler c’est trop dur (1991), ou bien Poste restante (étés 1994, 1995 et 1996) sur les échanges épistolaires.
Les correspondances des auditeurs étaient également au coeur de l’émission Comme ça s’écrit en 1996-1997. Il présenta lors de cette même saison, toujours sur France Inter, le programme Nuit noire consacré à la littérature policière. En voici un extrait datant de juin 1997 :
Illustration : promotion pour l’émission Bien entendu en 1998
La semaine de la radio 14 février 2014
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Amusant,Création sonore , 1 commentaire
A travers trois événements différents concentrés dans la même semaine, le média radio nous présente ces jours-ci trois visages essentiels de sa vitalité.
Le Salon de la Radio nous rappelait tout d’abord en début de semaine que la radio est avant tout en France une industrie dynamique en veille permanente sur les transformations technologiques et comportementales.
Puis une Journée mondiale de la radio plus politique a célébré ce jeudi un outil de communication essentiel voire vital pour certaines régions de la planète.
Enfin, ce week-end, le festival Longueur d’Ondes met l’accent sur une radio force de création et un travail sonore qui tend vers l’art.
Le rendez-vous brestois n’oublie pas par ailleurs qu’il est également « festival de l’écoute », et aime à ausculter les rapports qu’entretiennent les auditeurs avec le média radiophonique. Loin d’être négligés, les points de vue et expériences des « écouteurs » sont ainsi une nouvelle fois partie prenante de cette onzième édition de Longueur d’Ondes.
Parmi la multitude de présentations organisées ce week-end, on s’arrêtera de manière intéressée sur « La République des auditeurs » bâtie par le confrère blogueur Fañch Langoët. L’auteur de « Radio Fañch » propose durant trois jours une série d’entretiens avec d’anonymes passionnés et portant sur « leur rapport à l’écoute, leur radio idéale, leurs rêves en radio ».
Comme pour une bonne émission de radio, ces témoignages seront introduits par un indicatif, un montage sonore réalisé par Le Transistor pour illustrer avec légèreté l’addiction à la radio.
Le voici ici publié, en tant que contribution à cette semaine de célébrations d’un média dynamique, essentiel, créatif, et toujours très écouté !