Les héros de BD squattent Fun Radio en 1990 30 janvier 2014
Posté par Le Transistor dans : Amusant,Archives,Fun Radio , ajouter un commentaireL’ouverture aujourd’hui du 41e Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême offre l’occasion de se replonger dans une courte période de l’histoire de Fun Radio lors de laquelle les personnages de BD étaient particulièrement à l’honneur.
Pendant la saison 1990-1991, les animateurs de la station devaient en effet composer avec une bien curieuse règle d’antenne : choisir leur pseudonyme parmi les noms des héros de l’histoire de la bande dessinée.
Comme en témoigne cette grille des programmes de la rentrée 1990, les voix de la station avaient donc pour nom Valérian (Bill Debruge), XIII (Bruno Dubois), Zarkov (Cyrille Laporte), ou bien encore Gordon, Corto, Olrik ou Difool. Ce dernier (David Massard) ayant, au passage, toujours conservé ce nom d’antenne vingt-trois ans plus tard sur Skyrock.
La matinale de l’époque, « le Zorglub Circus », était en outre présentée par le vibrionnant Zorglub (Olivier « Martial » Thieffin), accompagné d’une certaine Laureline.
Enfin, quelques mois plus tard, au gré des départs et remplacements, les voix d’Alix et Joker se sont également faites entendre sur l’antenne.
Illustration : Le Transistor – Janvier 2014
Côté habillage, la grosse voix hyper traitée de Patrick Kuban était accompagnée de jingles chantés au second degré qui, tout comme une vieille BD, sentaient bon l’aventure, l’héroïsme et la testostérone…
D’aventure il était aussi question chaque matin dans la rubrique d’Eric Lange, globe-trotter relatant ses différentes expériences à l’autre bout de la planète.
Mais le décalage n’était jamais bien loin sur « la radio fun », que ce soit dans l’émission humoristique dominicale de Laurent Baffie (Vas-y fais nous rire), dans la diffusion quotidienne des détournements télévisés de Karl Zéro ou bien dans les gags matinaux de Pascal Sellem, alias Yves Mou et Columbo.
Soulignons, pour finir, que Fun Radio s’est également inspirée de la BD pour faire sa promotion dans la presse. Le visuel illustrant la campagne publicitaire 1990-1991 est en effet signé par le dessinateur Serge Clerc.
Joyeux Noël 1998 avec Rire et Chansons 23 décembre 2013
Posté par Le Transistor dans : Amusant,Archives,Rire et Chansons , ajouter un commentaire23 décembre 1998. Le Père Noël n’étant toujours pas passé, c’est le « Père Joël », alias l’animateur Joël Le Maréchal, qui se charge de distribuer ce soir là les sketchs sur Rire et Chansons.
Et pour nous souhaiter un joyeux Noël, « la radio du rire » disposait il y a quinze ans de toute une palette d’humoristes et de chanteurs regroupés dans ce montage thématique : Les Vamps, Jacques Dutronc, Jean-Yves Lafesse, Jacques Higelin, Coluche, Wham!, Anémone et Thierry Lhermitte.
50 ans de France Inter, 50 ans de titres malicieux 8 décembre 2013
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Amusant,Anniversaires,France Inter,Radio France,Titres , 1 commentaireDernier volet de la célébration du cinquantenaire de France Inter : après l’historique des logos sonores de la station, après l’évocation de quelques moments d’antenne insolites, voici un hommage aux émissions qui peuplent la grille des programmes depuis 1963.
Pour distinguer la multitude de créneaux qui occupent son antenne toute la journée, et depuis le souffle créatif transmis par Jean Garretto et Pierre Codou à la fin des années soixante, France Inter est devenue une spécialiste des titres d’émissions originaux et ses producteurs font régulièrement preuve de beaucoup d’inventivité et d’esprit dans le détournement d’expressions et d’oeuvres populaires.
Pour s’en rendre compte, voici un florilège des meilleurs jeux de mots, doubles sens, références et calembours repérés dans les grilles de programmes de la chaîne depuis ses débuts.
Les choses de la nuit par Jean-Charles Aschero (1976-1996)
Marche ou rêve par Claude Villers (1976-1978)
Comme on fait sa nuit on se couche par Claude Villers (1978-1979)
Du côté de chez swing par Jean-Michel Proust (1982-1994)
Zorro de conduite par Agnès Gribes (1983-1984)
La nuit au poste par Michel Grégoire (1987-1996)
Réveil mutin par Denis Cheyssoux (1988-1995)
Arts scéniques et bouts de ficelles par André Blanc (1990-1994)
Entre les mots et l’émoi par Emmanuel Franc (été 1990)
De cap et d’été par Vicky Sommet (été 1991)
Psychédélices par Gabriel Faivre (été 1991)
Des livres et nous par Olivier Barrot (1992-1994)
C’est la Kriss par Kriss (été 1993)
Mensonges d’une nuit d’été par Brigitte Palchine (été 1993)
Lubie or not lubie par Pierre Junière (été 1993)
Carrefour de Lodéon par Frédéric Lodéon (depuis 1993)
Curriculum vite fait par Serge Fournel (1997-1999)
Les dix mots de midi par William Leymergie (1997-1999)
Sous les étoiles exactement par Serge Le Vaillant (1997-2013)
Tête de l’art par Marie-Laure Veyret (été 1998)
Croisière sur le vinyle par Mathias Deguelle (été 2003)
Sous les palmiers, la plage par Laurence Pierre (été 2008)
Lovely planet par Olivia Gesbert (été 2009)
Les liaisons heureuses par Colombe Schneck (2009-2012)
Les savanturiers par Fabienne Chauvière (depuis 2011)
On n’a pas fini d’en lire par Laura El Makki (été 2012)
Cause commune, tu m’intéresses par Abdennour Bidar (2012-2013)
Photo : Le Transistor, délocalisation France Inter à Toulouse le 6 décembre 2013
Petit bêtisier de France Inter : 50 ans d’imprévus 7 décembre 2013
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Amusant,Anniversaires,Archives,France Inter,Radio France , ajouter un commentaireAprès avoir égrené les différents indicatifs de France Inter à l’occasion de son cinquantenaire, Le Transistor poursuit sa balade sonore dans l’histoire de la station publique en proposant à présent un bêtisier non officiel de ses programmes.
Voici une compilation de huit moments de radio, dans lesquels le flux habituel de l’antenne vient à être troublé par un imprévu, léger ou non.
Tous les ingrédients habituels du bêtisier sont ici réunis : fou rire, problème technique, incident de direct, et même une chute en studio !
1973 – Kriss en roue libre
Dimanche 23 septembre 1973, 19 heures. A la fin de la tranche de L’Oreille en coin, Kriss relâche la pression dans un fou rire nerveux tout en s’efforçant d’annoncer le journal du flegmatique Patrick Lecocq.
1990 – La science de la chute
Lorsqu’un des invités de Marie-Odile Monchicourt tombe de sa chaise en direct, la présentatrice a du mal à reprendre le fil de sa pensée.
1992 – Demandez le programme
Un véritable cauchemar du direct : la journaliste découvre ici à la fin de son flash que plus aucun élément sonore ne peut être envoyé par la régie. Impossible donc de diffuser l’émission enregistrée qui suit, ni même de compter sur le secours d’une bande musicale. La présentatrice (que les fidèles de France Inter sauront identifier pour nous) se retrouve ainsi dans l’obligation très inconfortable de meubler l’antenne toute seule.
1999 – Des parasites sur l’antenne
Christophe Hondelatte a bien du mal dans ce duplex à cacher son agacement face aux parasites qui viennent entacher les propos de son interlocutrice.
2003 – France Inter.. mittents
31 juillet 2003, Franck Mathevon ne peut entamer la présentation du journal de 13 heures en raison de la subite irruption de manifestants dans son studio. Bertrand Vannier, directeur de la rédaction de France Inter, prend alors l’antenne avant de la rendre aussitôt. Suite à vingt minutes de musique, c’est avec Patrice Bertin, directeur adjoint de la rédaction, que les choses rentrent dans l’ordre.
2005 – France Inter… mittents (bis)
Nouvelle irruption de manifestants dans le studio du 7/9 de France Inter le 18 janvier 2005. Devant l’envie de débattre des précaires et intermittents, c’est un Stéphane Paoli hésitant qui fait part de ses doutes sur la poursuite du direct. Suite à une pause musicale obligée, c’est Patrick Roger qui reprend l’antenne depuis un nouveau studio non occupé, aidé de Patrice Bertin.
2009 – Les échos du bordel ambiant
A l’été 2009, Alain Maneval fait son retour sur les ondes avec l’émission Bon esprit. Lors du premier rendez-vous du 4 juillet, l’euphorie est telle en fin de programme que Maneval écorche le nom de la présentatrice qui suit et oublie totalement le lancement du journal d’Odile Martin.
2013 – Quand ça ne veut pas…
Le 26 novembre dernier, la publicité ne veut décidément pas partir à la fin du journal de Patrick Boyer. Le logiciel de diffusion semble remplacer systématiquement tous les messages de promotion par des reportages de la rédaction.
Sources :
- enregistrements personnels
- émission Radio Mémoire par Jean-François Remonté (France Inter)
- Ina.fr
- RadioActu
- CIP-IDF.org
Illustration : capture de Google Images le 5 décembre 2013
Moment de radio : le 10 juillet 1998 à 14 heures sur ARL 10 juillet 2013
Posté par Le Transistor dans : Amusant,Anniversaires,Archives,Locales , 3 commentaires
Avertissement : l’extrait sonore que vous allez écouter n’est pas une parodie d’animation FM réalisée dans les années quatre-vingt, mais bien une intervention au premier degré datant de 1998.
Et pourtant, on serait prêt à croire que c’est du chiqué, tellement cette minute et demie contient à peu près tous les clichés liés aux DJ des premières radios libres musicales. C’est bien simple, on se croirait dans un bingo radiophonique dont il faut cocher les cases à chaque alerte ringardise !
L’extrait date d’il y a tout pile quinze ans, le 10 juillet 1998. Deux jours avant la finale France-Brésil de la Coupe du monde de football, vous êtes à l’écoute d’ARL, modeste radio locale privée du Sud-Ouest basée à Langon (33). Il est 14 heures et quelques brouettes, le moment pour l’animateur de l’après-midi d’ouvrir son émission musicale en endossant la tenue du bon copain et en empilant tous les clichés de l’animation radio des années quatre-vingt :
- la longue introduction sur un tapis instrumental très chargé,
- les interminables pauses entre chaque phrases,
- l’utilisation des formules conviviales toutes faites : «Madame, Monsieur», «bon courage si vous travaillez, si vous êtes en vacances bonnes vacances», «passez un bon moment»,
- le pseudonyme composé de deux prénoms (Michel Alexandre),
- le clin d’oeil à l’animateur précédent et à son «émission d’enfer»,
- la private joke avec le collègue invisible suivie d’un léger rire forcé,
- le programme composé de «la musique que vous aimez et les cadeaux qui vous font plaisir»…