A Calais, Radio 6 fête ses 6×5 ans 15 novembre 2013
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Anniversaires,Archives,Locales , 1 commentaireRadio 6 fête ce 15 novembre son trentième anniversaire. Cette radio calaisienne est née dans la foulée de la libération des ondes à l’initiative d’un groupe de copains réunis autour d’Eric Lannoy (actuel dirigeant de la radio) et de Jean-Pierre Comhaire.
Dès sa création, Radio 6 dispose d’un bel atout. Elle diffuse depuis le treizième étage d’une tour, ce qui lui permet de bien arroser ce plat pays qu’est le Calaisis.
Très rapidement, la station va s’imposer à Calais. Ses scores d’audience explosent et Radio 6 est souvent récompensée au Festival national des radios leaders. Trente ans après, un habitant sur trois l’écoute !
Entre-temps, la radio est sortie du Calaisis. Il y a 14 ans, à la fin d’Opalis, la radio touquettoise, elle s’implante sur sa fréquence à Boulogne-sur-Mer. Puis, à la faveur des appels à candidatures, Radio 6 s’étale sur toute la Côte d’Opale (le littoral du Nord – Pas-de-Calais) en cinq fréquences (Calais 100.4, Boulogne 92, Hesdin 90.6, Le Touquet/Berck 94.1, Dunkerque 99).
Pour souffler avec elle ses trente bougies, remontons le temps jusqu’en novembre 1984. Pour son premier anniversaire, Radio 6 avait invité des DJ de la radio libre belge flamande Radio Superstar de Gand qui avaient réalisé une émission spéciale. Alors gelukkige verjaardag Radio 6 !
Frédéric – RadioBrest.net
Source photo : La Voix du Nord, 1990
La radio allemande fête son 90ème anniversaire 29 octobre 2013
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Anniversaires,Etranger,Liens , 2 commentairesAprès le Royaume-Uni l’an passé, c’est aujourd’hui à l’Allemagne de célébrer les quatre-vingt-dix ans de sa radiodiffusion nationale. C’est en effet le 29 octobre 1923 à 20 heures qu’ont débuté les premières émissions de radios régulières depuis Berlin.
« Attention, attention ! Ici le poste d’émission de Berlin. Mesdames et Messieurs ! Nous portons à votre attention que le service de diffusion radiophonique de divertissement débute ce jour une retransmission de spectacles musicaux par le biais de la transmission sans fil. »
C’est par cette annonce de Friedrich Georg Knöpfke, le premier directeur de la radiodiffusion, que s’ouvrit l’histoire de la radio allemande, sur le poste intitulé « Funk-Stunde Berlin », en direct du bâtiment de la Vox-Haus, près de la célèbre Postdamer Platz.
Quatre-vingt-dix ans plus tard, la plupart des stations publiques allemandes profitent de cet anniversaire pour se pencher sur l’histoire tourmentée des ondes nationales.
Parmi les nombreux articles disponibles en ligne, les germanophiles pourront plus spécialement s’attarder sur deux dossiers spéciaux riches en documentation : celui de la RBB (Rundfunk Berlin-Brandenburg) et celui de la chaîne Deutschlandradio Kultur.
Source enregistrement : Inforadio.de
30 ans de Nostalgie : 30 jingles à souffler 16 septembre 2013
Posté par Le Transistor dans : Actualité,Anniversaires,Archives,Habillage,Nostalgie , 3 commentairesAprès avoir revendu au groupe Comareg Radio Contact, la radio locale qu’il avait créée avec succès en juillet 1981 à Lyon, Pierre Alberti, dynamique entrepreneur en démolition, lance le 16 septembre 1983 dans la ville une nouvelle station plus personnelle ne diffusant que les chansons de sa jeunesse (Cloclo, Adamo, Dalida…).
Coup de génie, le nom de baptême de ce programme générationnel unique en France est on ne peut plus clair sur sa promesse musicale : ce sera Radio Nostalgie !
La nostalgie de Pierre Alberti se propage alors très rapidement et la radio devient incontournable chez les Lyonnais de son âge. Le concept est ensuite étendu à d’autres villes de France, à commencer par Montpellier, via la méthode de la franchise.
Le développement s’accélère à partir de 1986 grâce aux émissions par satellite et à l’entrée de RMC au capital de l’entreprise. Non contente de disposer d’un énorme réseau national à la fin des années 80, Radio Nostalgie s’exporte ensuite en Belgique, puis à l’Est (Russie, Ukraine, Tchécoslovaquie), au Liban, au Portugal, et en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Togo, Sénégal). C’est à ce moment, au début des années 90, que Pierre Alberti se retire de l’aventure et confie le contrôle complet de sa radio à RMC.
Suite à la privatisation de RMC, la vache à lait Nostalgie est rachetée par NRJ Group en 1998. L’éditeur de stations musicales a depuis fait évoluer la radio en un programme « oldies » plus efficace et moins fourre-tout. Celui-ci fait toujours chanter les plus de 40 ans sur Cloclo ou Dalida, rejoints par Polnareff, Clerc, Berger et autres valeurs sûres des années 70.
Pour saluer en ce 16 septembre le trentième anniversaire de ce patrimoine national qu’est devenu Nostalgie, soufflons les trente bougies sonores disposées ici. Trente jingles kitsch et amusants représentatifs de trois époques de la station.
Dans les années 80, l’habillage de Radio Nostalgie part bien souvent dans tous les sens. Les stations locales du réseau s’en donnent alors à cœur joie pour réaliser leurs propres parodies musicales, comme ici Nostalgie Longwy avec Village People et Nostalgie Nice avec Gérard Blanc.
Années 90. Un petit tour à Montauban s’impose. Nostalgie Tarn-et-Garonne s’y fait alors une spécialité de saloper les jingles du réseau en les faisant réinterpréter par deux étranges choristes aux capacités vocales douteuses soulignées par un écho discutable.
A partir de 1998, NRJ Group entre dans la danse et propose aux célèbres frères Costa (Freeway Music Business) d’habiller la radio. Ceux-ci se feront un plaisir de créer de très nombreuses adaptations souriantes des morceaux phares de la programmation. Voici les meilleures :
Un portrait de groupe de l’équipe d’animation de Fun Radio en 1993 17 juillet 2013
Posté par Le Transistor dans : Animateurs,Anniversaires,Archives,Fun Radio,Histoire , 13 commentairesC’est l’histoire d’un gars qui retrouve dans ses cartons des photos d’animateurs radio vieilles de vingt ans, et décide d’en profiter pour les illustrer par des archives sonores de l’époque.
Voici donc un voyage dans le temps pour pas cher, en compagnie de certaines voix qui ont depuis fait leur petit bout de chemin.
Nous sommes au printemps et à l’été 1993, et l’équipe d’animation de Fun Radio est partagée à l’époque entre ceux qui officient au micro avec leur véritable prénom, et ceux (plus anciens sur l’antenne) qui ont choisi pour pseudonyme un nom en lien avec l’univers de la bande dessinée.
Génie, Martin, Laurent et les autres
- Miguel Derennes (entendu par la suite sur RTL2, Europe 2, NRJ, Europe 1 chez Michel Drucker, et cet été sur France Bleu national)
- Olivier (Olivier Pin, passé par la suite par NRJ, RFM, RTL et Nostalgie)
- Martin (animateur du week-end sur Fun Radio, pourtant enregistré ici sur Skyrock avec les commentaires simultanés de Supernana et Manu Lévy)
- Génie G. (Génie Godula, la voix anglophone de Fun Radio, aujourd’hui présentatrice sur France 24)
- Julia (Julia Versene, l’autre voix féminine de Fun Radio)
- Laurent (Laurent Foucras)
Valérian, Difool, Treize et les autres
Depuis la fin des années 80, Fun Radio développe une certain tropisme pour les pseudonymes d’animateurs inspirés de héros de fiction. Il y a eu Mandrake, Robin des Bois ou Don Diego en 1989-1990, et il y aura les Zorglub, Laureline, Corto, Gordon, Alix, et même Jack Burton, Olrik ou Joker lors de la saison 1990-1991. Rien d’anormal donc à ce que l’on retrouve en 1993 sur l’antenne certains pseudonymes rescapés de cette période :
- Alvin (Franck Bargine, plus connu les années suivantes sous le pseudonyme de Max, animateur de la libre antenne du soir sur Fun Radio jusqu’en 2005)
- Treize (Bruno Dubois, entendu par la suite sur Nostalgie, RTL2, Europe 2 et RFM, et actuellement Directeur des réseaux de Virgin Radio et RFM)
- Valérian (aujourd’hui matinalier de France Bleu 107.1 à Paris sous le pseudonyme de Bill Debruge suite à quelques belles années sur Europe 2)
- Zarkov (Cyrille Laporte, voix d’or des soirées de RFM de 1996 à 2002, aujourd’hui animateur du 20h-minuit de Chérie FM et voix off de RMC)
- Difool (David Massard, présentateur en 1993 de la matinale Zappin’ Fun et bien sûr de Lovin’ Fun en soirée avec le célèbre « Doc » – Christian Spitz – jusqu’en 1996. Toujours avec le même pseudonyme, Difool officie depuis 16 ans sur Skyrock en tant qu’animateur soir et matin et Directeur général de l’antenne)
Deux petits nouveaux se relaient lors de l’été
Les nuits de la semaine et les week-ends de l’été sont toujours les créneaux permettant aux nouvelles voix de prendre leurs marques en arrivant sur une antenne. Cet été de 1993, deux jeunes pousse-disques se font entendre aux heures creuses sur Fun Radio ; deux animateurs qui seront davantage connus quelques temps après pour leur bagout et leurs émissions de libre antenne : Maurad Drif et Sébastien Cauet.
- Drif (se fera véritablement un prénom – Maurad – sur NRJ et Europe 2 au début des années 2000 avec les émissions controversées Accord parental indispensable et Liberté Egalité M.A.U.R.A.D.)
- Cauet (en provenance du réseau M40, Sébastien Cauet deviendra rapidement sur Fun Radio un cador de l’interactivité avec les auditeurs et une valeur sûre du show radiophonique sur tout ce que le pays compte de réseau «jeunes» : Skyrock, NRJ, Europe 2, Virgin Radio)
Moment de radio : le 10 juillet 1998 à 14 heures sur ARL 10 juillet 2013
Posté par Le Transistor dans : Amusant,Anniversaires,Archives,Locales , 3 commentaires
Avertissement : l’extrait sonore que vous allez écouter n’est pas une parodie d’animation FM réalisée dans les années quatre-vingt, mais bien une intervention au premier degré datant de 1998.
Et pourtant, on serait prêt à croire que c’est du chiqué, tellement cette minute et demie contient à peu près tous les clichés liés aux DJ des premières radios libres musicales. C’est bien simple, on se croirait dans un bingo radiophonique dont il faut cocher les cases à chaque alerte ringardise !
L’extrait date d’il y a tout pile quinze ans, le 10 juillet 1998. Deux jours avant la finale France-Brésil de la Coupe du monde de football, vous êtes à l’écoute d’ARL, modeste radio locale privée du Sud-Ouest basée à Langon (33). Il est 14 heures et quelques brouettes, le moment pour l’animateur de l’après-midi d’ouvrir son émission musicale en endossant la tenue du bon copain et en empilant tous les clichés de l’animation radio des années quatre-vingt :
- la longue introduction sur un tapis instrumental très chargé,
- les interminables pauses entre chaque phrases,
- l’utilisation des formules conviviales toutes faites : «Madame, Monsieur», «bon courage si vous travaillez, si vous êtes en vacances bonnes vacances», «passez un bon moment»,
- le pseudonyme composé de deux prénoms (Michel Alexandre),
- le clin d’oeil à l’animateur précédent et à son «émission d’enfer»,
- la private joke avec le collègue invisible suivie d’un léger rire forcé,
- le programme composé de «la musique que vous aimez et les cadeaux qui vous font plaisir»…