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Atlas de la radio (5) : les meilleures audiences régionales des Médialocales 2013-2014 28 juillet 2014

Posté par Le Transistor dans : Actualité,Audiences,Cartographie,France Bleu,France Inter,NRJ,RMC,RTL , 9 commentaires

Publiés la semaine passé, les résultats locaux des audiences de l’institut Médiamétrie, « les Médialocales », offrent une photographie de l’écoute radio pour trois échelons géographiques : l’agglomération, le département et la région (hors Ile-de-France).

Au plan régional, Le Transistor avait déjà publié en 2010 une cartographie des stations les plus écoutées. Rebelote quatre ans plus tard, avec une nouvelle représentation permettant d’identifier quelques évolutions territoriales concernant les principaux acteurs radiophoniques du pays.

blog-letransistor_carte-resultats-medialocales-regions-2013-2014

Entre 2010 et 2014, c’est l’hégémonie de RTL qui est attaquée dans quatre régions : NRJ la détrône en effet en Nord-Pas-de-Calais, en Haute-Normandie et en Auvergne ; en Franche-Comté, c’est le réseau France Bleu qui lui chipe la première place.

NRJ occupe également à présent la tête des audiences cumulées dans la région Aquitaine à la place de France Inter, et reste la radio la plus écoutée en Alsace et en Languedoc-Roussillon.

Pour le reste du territoire, les régions Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes restent fidèles à France Inter, RMC est toujours incontournable en PACA, les locales de France Bleu sont très appréciées en Limousin et Basse-Normandie, et RTL demeure une référence dans huit régions du nord du pays (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Centre, Bourgogne, Picardie, Champagne-Ardenne et Lorraine).

A lire sur le même sujet :
L’atlas de l’audience radio en France (première partie)
L’atlas de l’audience radio en France (deuxième partie)
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Atlas de la radio (4) : une visualisation des déserts radiophoniques

Atlas de la radio (4) : une visualisation des déserts radiophoniques 22 janvier 2014

Posté par Le Transistor dans : Cartographie , 7 commentaires

Après avoir représenté la répartition par département de 1159 établissements radiophoniques recensés, un pointage plus fin permet aujourd’hui de les localiser à la commune. L’occasion de distinguer concrètement les terroirs ne disposant d’aucune radio de proximité.

De Agen (47) à Yzeure (03), le recensement des stations FM métropolitaines permet de pointer 610 communes françaises où au moins un établissement radiophonique est implanté.

Afin d’identifier les territoires souffrant d’un manque d’équipement en radio locale, un rayon de trente kilomètres est déterminé autour des 610 communes recensées ; ce rayon apparaissant comme une distance minimum et pertinente au delà de laquelle l’éloignement se fait sentir.
Passés ces trente kilomètres de distance, apparaissent sur la carte des territoires privés d’outil radiophonique local, et dans lesquelles les habitants, même s’ils captent un certain nombre de stations sur leur tuner, ne bénéficient pas de véritables possibilités d’expression, de communication, de divertissement ou d’information de proximité sur les ondes hertziennes. Ce sont là des espaces que l’ont peut qualifier de « déserts radiophoniques« .

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Fort logiquement, certains terroirs isolés ou peu peuplés apparaissent cruellement en tant que déserts radiophoniques (zones claires de la carte) :
- le Freto au sud de la Corse entre les agglomérations de Bonifacio et Porto-Vecchio, et le centre-ouest de l’île entre Porto et Corte,
- le Pays du Buëch et les Baronnies Provençales entre Ardèche et Hautes-Alpes (autour de Serres),
- la Cerdagne et le Conflent dans les Pyrénées-Orientales,
- l’Aubrac et le Nord Aveyron autour de Laguiole,
- les confins de la Lozère et de l’Ardèche autour de Langogne,
- le territoire compris entre Murat et Issoire, en passant par Brioude, entre Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme,
- les zones forestières situées au nord du département des Landes,
- la Charente limousine autour de Confolens,
- le Jura entre Morez et Poligny.
- la région forestière de la Sologne.

Les déserts radiophoniques identifiés ne sont cependant pas forcément tous là où on les attendait. Des territoires moins éloignés des axes de communication et des grands centres urbains souffrent également d’un manque de présence radiophonique locale. Les zones blanches les plus importantes en superficie étant les suivantes :
- une bande allant de Nogent-le-Rotrou à Livarot en passant par L’Aigle en Basse-Normandie,
- la zone située à l’est de la Seine-Maritime autour d’Aumale,
- l’Argonne ardennaise entre Vouziers et Sainte-Menehould,
- le plateau de Langres, le Châtillonnais, le Bassigny et la région de Chaumont (Haute-Marne).

Ces entités géographiques étant dépourvues de ce que l’on pourrait désigner par des « radios de pays », il n’y est pas possible pour les habitants, les associations et les entreprises locales d’y communiquer sur les ondes, où même pour des jeunes de s’investir dans la découverte de la radio et le bénévolat, hors d’internet. L’identification des zones rurales ou isolées listées ici permet donc de rappeler que la radio est aussi un formidable outil d’aménagement du territoire.


A lire sur le même sujet :
L’atlas de l’audience radio en France (première partie)
L’atlas de l’audience radio en France (deuxième partie)
- Atlas de la radio (3) : recensement des stations FM métropolitaines

Atlas de la radio (3) : recensement des stations FM métropolitaines 15 janvier 2014

Posté par Le Transistor dans : Cartographie , ajouter un commentaire

Un nouveau chapitre à ajouter à l’Atlas de la radio : Le Transistor a réalisé un recensement des stations FM métropolitaines afin de visualiser leur répartition sur le territoire. Cette cartographie laisse apparaître de nombreux déséquilibres selon les départements.

A la lecture des chiffres clés de l’audiovisuel dévoilés en novembre dernier par le CSA, on était resté sur notre faim tant les données portant sur le secteur radiophonique étaient particulièrement maigres.  Cinq graphiques sur les audiences Médiamétrie, deux histogrammes sur les investissements publicitaires et une composition rapide des six principaux groupes économiques étaient censés nous résumer totalement le paysage radiophonique français. Si on apprenait que 858 opérateurs radiophoniques exploitaient 5874 fréquences en métropole au 31 août 2013, on était bien en peine cependant d’en savoir par exemple un peu plus sur la nature exacte de ces acteurs, sur leur organisation et surtout sur leur répartition géographique, car un même opérateur peut par exemple exploiter plusieurs studios et programmes dans des zones rapprochées.

Devant ce manque de statistiques fines, la réalisation d’un recensement maison s’imposait donc, afin de lister plus précisément les différents objets des radios locales françaises et les terroirs qu’elles desservent. A l’aide des différentes sources disponibles (CSA, fédérations, groupements, annuaires), Le Transistor a ainsi effectué un pointage de l’ensemble des implantations de radios permanentes émettant en FM en métropole, y compris leurs studios annexes servant aux décrochages locaux.
Ce travail a donc exclu les quelques stations temporaires conventionnées pour des périodes très courtes, et la myriade de webradios créées chaque jour en France et dont tout essai de comptage exact paraît vain.

Ainsi, du côté de la bande FM, 1159 implantations de radios ont été recensées en additionnant les stations locales associatives, les locales privées (indépendantes ou affiliées) et publiques, les nationales privées et publiques, et les radios autoroutières.

Cette liste de sites de production permet à présent de spatialiser l’activité radiophonique et ainsi de visualiser les déséquilibres territoriaux à l’oeuvre en France. La première représentation cartographique réalisée porte ainsi sur la répartition des stations de radio par département et leur densité.

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La cartographie des stations laisse tout d’abord apparaître un cruel manque d’équipement pour trois zones : le Jura, l’Indre et la Haute-Marne. Ces départements n’hébergent que deux établissements radiophoniques chacun : RCF Jura et Fréquence Plus à Dole, Radio Balistiq et un studio de France Bleu Berry à Châteauroux, et enfin Active Radio à Joinville et Virgin Radio Champagne-Lorraine à Saint-Dizier.
A l’autre bout de l’inventaire, et sans tenir compte de la situation particulière de Paris (44 radios recensées), l’Isère et l’Hérault jouissent d’un paysage radiophonique dynamique avec respectivement 38 et 31 programmes comptabilisés.

La présence d’une importante métropole régionale avec son foisonnement économique, culturel et estudiantin favorise bien évidemment l’existence d’un nombre élevé d’établissements radiophoniques dans un département ; les territoires suivants en comptent ainsi une vingtaine sur leur sol : Bouches-du-Rhône, Nord, Rhône, Haute-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Gironde, Finistère, Loire-Atlantique, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Seine-Maritime, Alpes-Maritime et Ille-et-Vilaine. Au final, ce sont donc les grandes régions de France les plus éloignées de Paris qui sont les plus riches en radios locales ; si 77 établissements radiophoniques sont recensés en Ile-de-France, la région Rhône-Alpes en compte deux fois plus (177), et les zones PACA, Midi-Pyrénées, Aquitaine et Languedoc-Roussillon viennent ensuite avec respectivement 93, 88, 81 et 76 stations. A l’inverse, les régions entourant le Bassin parisien sont les moins bien dotées : seulement 20 établissements en Picardie, 26 en Basse-Normandie, 27 en Haute-Normandie et en Champagne-Ardenne.

L’analyse des « densités radiophoniques » (le rapport entre nombre de radios et population départementale, en marron sur la carte) est favorable à certains espaces ruraux ou montagnards peu peuplés. La Corse, la Lozère, les Hautes-Alpes, la Corrèze et le Gers bénéficient d’un équipement satisfaisant selon cet indicateur : une station pour moins de 20 000 habitants. A titre de comparaison, le département de l’Aisne compte un établissement radiophonique pour 135 000 habitants. La Bourgogne, le sud du Massif central, le Languedoc et les Alpes sont au final les zones dans lesquelles la présence radiophonique semble suffisamment en rapport avec la population. Grâce à un tissu développé de stations de montagne et de radios associatives solidement implantées, les habitants de ces territoires ont donc théoriquement un accès davantage privilégié à l’outil radiophonique et à la communication et l’information locale.

A lire sur le même sujet :
- L’atlas de l’audience radio en France (première partie)
- L’atlas de l’audience radio en France (deuxième partie)

L’atlas de l’audience radio en France (2) 2 août 2013

Posté par Le Transistor dans : Actualité,Audiences,Cartographie,Locales , ajouter un commentaire

L’analyse des résultats de l’étude Médialocales nous a précédemment amené à cartographier les meilleures audiences cumulées observées dans les agglomérations et départements sondés.
Portons à présent un autre regard sur les habitudes des auditeurs en privilégiant le critère de la part d’audience.
Si l’audience cumulée a tendance à favoriser dans les classements les radios musicales réputées, le critère de la part d’audience permet lui, de cerner plus précisément les programmes écoutés sur la durée. Les radios de contenus profitent donc traditionnellement de cette analyse pour tirer leur épingle du jeu.
C’est le cas dans la carte qui suit pour France Inter qui prend ainsi la tête des audiences dans dix nouveaux départements (Manche, Ille-et-Vilaine, Gironde, Pyrénées-Atlantiques, Corrèze, Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône, Loire et Haute-Savoie), de RTL dans sept départements supplémentaires (Pas-de-Calais, Somme, Seine-Maritime, Vienne, Haute-Vienne, Indre et Saône-et-Loire), et de France Bleu dans le Bas-Rhin (à égalité avec NRJ), et dans le Sud-Ouest (Charente-Martitime, Dordogne et Landes).
Sur le critère de la part d’audience, RMC passe par ailleurs devant NRJ dans l’Aude, et la station alsacienne pour séniors Radio Dreyeckland fait jeu égal avec NRJ dans le Haut-Rhin.

L'atlas de l'audience radio en France (2) dans Actualité letransistor_aout2013_carte-medialocales-pda-departements_2012-2013_petite

L’atlas de l’audience radio en France 1 août 2013

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L’institut de sondage Médiamétrie livre chaque année en juillet les résultats de l’étude Médialocales portant sur l’écoute radio régionale, départementale et locale hors Ile-de-France. Mine d’informations pour les observateurs, l’enquête permet notamment d’esquisser une analyse géographique des habitudes radiophoniques : qui écoute quoi à quel endroit ? Comment les facteurs géographiques, historiques ou démographiques peuvent expliquer ces résultats ? Quelles particularités locales ont la vie dure ?

Grâce à la visualisation cartographique, nous sommes en mesure de dessiner un portrait rapide de la popularité des stations dans les territoires. L’approche privilégiée étant ici de pointer pour chaque département et agglomération sondés la radio arrivant en tête du classement d’audience.

L'atlas de l'audience radio en France dans Actualité letransistor_aout2013_carte-medialocales-agglomerations_2012-2013_ptite

De Aix-en-Provence à Vichy, Médiamétrie sonde au total 97 agglomérations. Fort logiquement, les trois premières radios de France y sont très bien représentées : RTL conserve traditionnellement son statut de favorite dans la plupart des agglomérations situées au nord d’une ligne La Rochelle-Montbéliard, France Inter est très écoutée dans les grandes métropoles régionales (Nantes, Rennes, Caen, Besançon, Poitiers, Limoges, Lyon, Saint-Etienne, Grenoble , Toulouse et Bordeaux), et NRJ reste la préférée dans le Pas-de-Calais (Saint-Omer, Béthune et Arras), en Alsace (Strasbourg et Mulhouse), et dans beaucoup de villes moyennes situées dans des zones plus rurales (Périgueux, Brive-la-Gaillarde, Tarbes, Montauban, Carcassonne, Le Puy-en-Velay, Roanne, Bourg-en-Bresse).

Les autres radios parisiennes apparaissent bien moins régulièrement en tête des audiences : Europe 1 est la plus écoutée dans seulement six agglomérations (Quimper, Angers, Orléans, Colmar, Mâcon et Chalon-sur-Saône), l’attachement à RMC reste fort en PACA (Avignon, Marseille, Toulon, Cannes) et en Corse (Ajaccio), et France Info séduit particulièrement les Niçois et les Albigeois.

Du côté des musicales, le programme urbain de Skyrock arrive en tête dans le Pas-de-Calais à Boulogne-sur-Mer et Lens, le « son dance-floor » de Fun Radio séduit spécialement à Clermont-Ferrand, et Virgin Radio surnage dans la ville de Forbach en Moselle.

Qu’on se le dise, les radios locales du réseau France Bleu ne sont pas uniquement appréciées dans les campagnes, certaines stations historiques fonctionnent également en ville, et ce malgré la concurrence. C’est le cas de France Bleu Cotentin à Cherbourg, de France Bleu Mayenne à Laval, de France Bleu Drôme Ardèche à Valence, France Bleu Gard Lozère à Nîmes, de France Bleu RCFM à Bastia et France Bleu Roussillon à Perpignan.

La carte fait enfin apparaître quelques stations privées indépendantes qui dament le pion aux programmes parisiens dans leurs fiefs. Dans ces zones, les habitudes d’écoute semblent tenaces et l’attachement à la radio locale demeure très fort si on en juge par les records d’audiences observés.
Ainsi à Castres, un auditeur sur trois se branche quotidiennement sur la radio 100% : celle-ci récolte 33,3% d’audience cumulée ! Cas de figure similaire à Dunkerque pour Delta FM et ses 30,6% d’audience cumulée. Puis suivent, Radio 6 à Calais (26,2%), Totem à Rodez (24,1%), La Radio Plus à Thonon-les-Bains (22,9%), Maritima du côté de Martigues (22,8%), Lor’FM à Thionville (22,5%), ODS à Annecy (18,1%) et RMB à Montluçon (16,7%).

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Malgré son manque d’exhaustivité (19 départements métropolitains ne sont pas sondés), l’analyse des premières audiences par département offre un panorama différent de celle des agglomérations. Pour certaines zones, les goûts des auditeurs ruraux semblent diverger des goûts urbains et une pondération des résultats précédents s’opère alors.

De nouvelles radios locales apparaissent donc dans certains territoires, comme Tendance Ouest dans la Manche, Wit FM en Gironde, la célèbre Alouette dans son fief vendéen, et Magnum la Radio, à égalité avec RTL dans les Vosges.

Dans certains départements ruraux et en zones de montagne, le réseau France Bleu a la cote, que ce soit dans la Mayenne, le Doubs, la Savoie, la Drôme, le Puy-de-Dôme, la Creuse, la Haute-Vienne, les Pyrénées-Orientales ou les Pyrénées-Atlantiques.

Pour les nationales, France Inter est davantage prisée en Bretagne et sur la côte Atlantique, ainsi qu’en Rhône-Alpes ; RMC reste la radio de la région PACA, NRJ est bien la préférée des Alsaciens et la station fonctionne très bien dans le Languedoc, la région Rhône-Alpes ou le département du Pas-de-Calais. Sans surprise, RTL est leader en audience dans 22 départements de la moitié nord du pays.


Source : Médiamétrie – Etude des Médialocales 13 ans et + (période septembre 2012-juin 2013, audiences cumulées lundi/vendredi 5h/24h) 

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