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Disparition de Michel Grégoire, ancien producteur de France Inter 24 février 2014

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Producteur de France Inter et France Musique de 1987 à 2003, Michel Grégoire est décédé ce dimanche à l’âge de 54 ans.

Frédéric Lodéon a ouvert aujourd’hui son Carrefour de Lodéon sur France Inter en saluant un ami « jovial, gouailleur, impertinent, très très cultivé, bon vivant ».

Animateur des nuits de France Inter de 1987 à 1996 (La Nuit au poste, La Lunella), voix des après-midi de la chaîne durant deux saisons dans Bien entendu de 1997 à 1999, Michel Grégoire était en outre à l’origine de concepts estivaux tels que Travailler c’est trop dur (1991), ou bien Poste restante (étés 1994, 1995 et 1996) sur les échanges épistolaires.

Les correspondances des auditeurs étaient également au coeur de l’émission Comme ça s’écrit en 1996-1997. Il présenta lors de cette même saison, toujours sur France Inter, le programme Nuit noire consacré à la littérature policière. En voici un extrait datant de juin 1997 :

 Illustration : promotion pour l’émission Bien entendu en 1998

50 ans de France Inter, 50 ans de titres malicieux 8 décembre 2013

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Dernier volet de la célébration du cinquantenaire de France Inter : après l’historique des logos sonores de la station, après l’évocation de quelques moments d’antenne insolites, voici un hommage aux émissions qui peuplent la grille des programmes depuis 1963.
Pour distinguer la multitude de créneaux qui occupent son antenne toute la journée, et depuis le souffle créatif transmis par Jean Garretto et Pierre Codou à la fin des années soixante, France Inter est devenue une spécialiste des titres d’émissions originaux et ses producteurs font régulièrement preuve de beaucoup d’inventivité et d’esprit dans le détournement d’expressions et d’oeuvres populaires.
Pour s’en rendre compte, voici un florilège des meilleurs jeux de mots, doubles sens, références et calembours repérés dans les grilles de programmes de la chaîne depuis ses débuts.

Les choses de la nuit par Jean-Charles Aschero (1976-1996)

Marche ou rêve par Claude Villers (1976-1978)

Comme on fait sa nuit on se couche par Claude Villers (1978-1979)

Du côté de chez swing par Jean-Michel Proust (1982-1994)

Zorro de conduite par Agnès Gribes (1983-1984)

La nuit au poste par Michel Grégoire (1987-1996)

Réveil mutin par Denis Cheyssoux (1988-1995)

Arts scéniques et bouts de ficelles par André Blanc (1990-1994)

Entre les mots et l’émoi par Emmanuel Franc (été 1990)

De cap et d’été par Vicky Sommet (été 1991)

Psychédélices par Gabriel Faivre (été 1991)

Des livres et nous par Olivier Barrot (1992-1994)

C’est la Kriss par Kriss (été 1993)

Mensonges d’une nuit d’été par Brigitte Palchine (été 1993)

Lubie or not lubie par Pierre Junière (été 1993)

Carrefour de Lodéon par Frédéric Lodéon (depuis 1993)

Curriculum vite fait par Serge Fournel (1997-1999)

Les dix mots de midi par William Leymergie (1997-1999)

Sous les étoiles exactement par Serge Le Vaillant (1997-2013)

Tête de l’art par Marie-Laure Veyret (été 1998)

Croisière sur le vinyle par Mathias Deguelle (été 2003)

Sous les palmiers, la plage par Laurence Pierre (été 2008)

Lovely planet par Olivia Gesbert (été 2009)

Les liaisons heureuses par Colombe Schneck (2009-2012)

Les savanturiers par Fabienne Chauvière (depuis 2011)

On n’a pas fini d’en lire par Laura El Makki (été 2012)

Cause commune, tu m’intéresses par Abdennour Bidar (2012-2013)

Photo : Le Transistor, délocalisation France Inter à Toulouse le 6 décembre 2013

Petit bêtisier de France Inter : 50 ans d’imprévus 7 décembre 2013

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Après avoir égrené les différents indicatifs de France Inter à l’occasion de son cinquantenaire, Le Transistor poursuit sa balade sonore dans l’histoire de la station publique en proposant à présent un bêtisier non officiel de ses programmes.
Voici une compilation de huit moments de radio, dans lesquels le flux habituel de l’antenne vient à être troublé par un imprévu, léger ou non.
Tous les ingrédients habituels du bêtisier sont ici réunis : fou rire, problème technique, incident de direct, et même une chute en studio !


1973 – Kriss en roue libre

Dimanche 23 septembre 1973, 19 heures. A la fin de la tranche de L’Oreille en coin, Kriss relâche la pression dans un fou rire nerveux tout en s’efforçant d’annoncer le journal du flegmatique Patrick Lecocq.

1990 – La science de la chute
Lorsqu’un des invités de Marie-Odile Monchicourt tombe de sa chaise en direct, la présentatrice a du mal à reprendre le fil de sa pensée.

1992 – Demandez le programme
Un véritable cauchemar du direct : la journaliste découvre ici à la fin de son flash que plus aucun élément sonore ne peut être envoyé par la régie. Impossible donc de diffuser l’émission enregistrée qui suit, ni même de compter sur le secours d’une bande musicale. La présentatrice (que les fidèles de France Inter sauront identifier pour nous) se retrouve ainsi dans l’obligation très inconfortable de meubler l’antenne toute seule.

1999 – Des parasites sur l’antenne
Christophe Hondelatte a bien du mal dans ce duplex à cacher son agacement face aux parasites qui viennent entacher les propos de son interlocutrice.

2003 – France Inter.. mittents
31 juillet 2003, Franck Mathevon ne peut entamer la présentation du journal de 13 heures en raison de la subite irruption de manifestants dans son studio. Bertrand Vannier, directeur de la rédaction de France Inter, prend alors l’antenne avant de la rendre aussitôt. Suite à vingt minutes de musique, c’est avec Patrice Bertin, directeur adjoint de la rédaction, que les choses rentrent dans l’ordre.

2005 – France Inter… mittents (bis)
Nouvelle irruption de manifestants dans le studio du 7/9 de France Inter le 18 janvier 2005. Devant l’envie de débattre des précaires et intermittents, c’est un Stéphane Paoli hésitant qui fait part de ses doutes sur la poursuite du direct. Suite à une pause musicale obligée, c’est Patrick Roger qui reprend l’antenne depuis un nouveau studio non occupé, aidé de Patrice Bertin.

2009 – Les échos du bordel ambiant
A l’été 2009, Alain Maneval fait son retour sur les ondes avec l’émission Bon esprit. Lors du premier rendez-vous du 4 juillet, l’euphorie est telle en fin de programme que Maneval écorche le nom de la présentatrice qui suit et oublie totalement le lancement du journal d’Odile Martin.

2013 – Quand ça ne veut pas…
Le 26 novembre dernier, la publicité ne veut décidément pas partir à la fin du journal de Patrick Boyer. Le logiciel de diffusion semble remplacer systématiquement tous les messages de promotion par des reportages de la rédaction.


Sources :

- enregistrements personnels
- émission Radio Mémoire par Jean-François Remonté (France Inter)
- Ina.fr
- RadioActu
- CIP-IDF.org

Illustration : capture de Google Images le 5 décembre 2013

50 ans de France Inter, 50 ans d’indicatifs 6 décembre 2013

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8 décembre 1963 : à l’initiative de Roland Dhordain, la radio publique RTF Inter est modernisée et rebaptisée France Inter. Cinquante ans plus tard, le groupe Radio France célèbre l’anniversaire de son navire amiral avec un week-end rempli d’émissions spéciales et un grand concert parisien dimanche soir.

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Ajoutons notre pierre à ces festivités, avec un historique des différents indicatifs utilisés par la chaîne depuis ses débuts.
Ces thèmes musicaux diffusés chaque heure permettent l’identification immédiate du programme par l’auditeur et sont les illustrations synthétiques des couleurs d’antenne qui se succèdent depuis cinquante ans. Etant censés coller à l’air du temps, ils constituent en outre d’importants marqueurs sonores d’une époque. Ont-ils pour autant tous durablement marqué les esprits ? A vous d’en juger en parcourant ce musée sonore des identifiants de France Inter, organisé sous forme de chronologie.


1963-1964

Lors des premiers mois de la chaîne, France Inter ne dispose pas de véritable indicatif. Composé par Bernard Parmegiani et le Groupe de Recherches Musicales, c’est le thème annonçant les bulletins d’information Inter Actualités qui revient le plus régulièrement sur l’antenne.


1965-1968

A partir de janvier 1965, une véritable mélodie mémorisable fait son apparition sur l’antenne à la suite des quatre bips de chaque heure. Celle-ci est imaginée par le compositeur Claude Bolling et elle sera déclinée dans de nombreux styles musicaux pour illustrer les différentes émissions de la chaîne lors des saisons qui suivent.

 

Octobre 1968
En octobre 1968, le thème est considérablement modernisé dans cette version très éphémère.

 

1968-1969
La version définitive diffusée toute la saison 1968-1969 est encore davantage rythmée et guillerette.

 

1969-1970
Retour à une version plus classique de l’indicatif lors de cette saison.

 

1970-1975
A la rentrée 1970, seules les huit premières notes du thème de Claude Bolling sont conservées dans cette nouvelle déclinaison au xylophone.

 

Début 1975
Le 6 janvier 1975, Radio France est créée sur les cendres de l’ORTF, scindé en sept sociétés distinctes. A l’occasion du lancement ce ce nouvel établissement public de radiodiffusion, France Inter se pare d’un tout nouvel habillage futuriste utilisé durant un temps très court.

 

1975-1978
Le court indicatif diffusé durant ces trois saisons commence à s’écarter du thème original de France Inter.

 

1978-1983
Changement total de mélodie en octobre 1978.

 

1983-1989
C’est en 1983 que la couleur d’antenne de France Inter rentre pleinement dans le son des années 80 à l’occasion d’un nouveau thème musical qui sera décliné en trois variantes : deux versions diurnes plus ou moins lentes et une orchestration plus délicate diffusée uniquement la nuit.

 

1989-1990
L’indicatif utilisé durant cette saison reste dans le même esprit reposant que ses prédécesseurs.

 

1990-1994
Changement radical d’inspiration en 1990. Pour la seule fois de son histoire, France Inter met à l’antenne un indicatif chanté, à l’image de ce qui se fait sur les radios FM. L’utilisation de ce choeur féminin donne durant quatre saisons une couleur beaucoup plus rafraîchissante à l’antenne.

 

1994-1999
L’habillage de France Inter prend une nouvelle direction en 1994, avec ce gimmick composé par Richard Lornac, le pianiste des émissions d’humour de la chaîne (Rien à cirer, Le Fou du Roi, On va tous y passer…).

 

1999-2006
En 1999, c’est le thème du compositeur Philippe Delettrez qui est choisi pour habiller l’antenne.  La version courante interprétée au synthétiseur est accompagnée d’une déclinaison plus légère de la phrase musicale à la guitare, majoritairement utilisée le week-end.

 

2006-2008
A compter de 2006, sous l’impulsion de Bruno Carpentier, responsable de la couleur d’antenne de France Inter, les indicatifs de la station évoluent par petites touches chaque saison afin de ne pas rester figés dans un environnement sonore rapidement dépassé.
La mélodie de 1999 est conservée mais réorchestrée par Philippe Delettrez dans de multiples versions plus modernes. Leur diffusion dépend du moment de la journée ou de la semaine, et de l’ambiance propre à chaque créneau horaire (session d’information, émission de divertissement, rendez-vous calme ou rythmé…).

 

2008-2011
Toujours en restant dans le même environnement musical, le thème de France Inter évolue délicatement : les notes de la signature finale sont conservées, mais introduites désormais par une nouvelle mélodie. Celle-ci est plus ou moins resserrée selon les créneaux de la journée.

Lors de la saison 2010-2011, une nappe à la tonalité plus positive et optimiste vient souligner les notes de fin d’indicatif.

2011-2014
En 2011, Philippe Delettrez réenregistre la signature de France Inter avec l’aide de l’Orchestre National de France. Bien que fidèles aux habillages précédents, les nouvelles versions de l’indicatif sonnent un peu plus naturelles grâce à l’utilisation d’instruments à corde. Sur l’antenne, le principe d’utilisation est toujours le même : les différentes déclinaisons, plus ou moins solennelles ou rapides se succèdent selon le moment de la journée et l’ambiance des programmes.

Sources :
– enregistrements personnels
Franceinter.fr
Ina.fr
La Poêle à frire – Julien Baldacchino
Atlantic – Hervé Hist
– Un monde de sons – Antoine Blin

Décès de Bernard Parmegiani, compositeur électroacoustique et habilleur de la radio française 22 novembre 2013

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Le compositeur français Bernard Parmegiani est décédé ce 22 novembre à l’âge de 86 ans. Membre du GRM (le Groupe de Recherches Musicales) depuis 1959, Parmegiani était l’auteur de nombreuses oeuvres essentielles dans le domaine de la musique électroacoustique. Il a en outre réalisé quantité d’illustrations sonores pour le spectacle vivant, le cinéma et l’audiovisuel.

La radio française lui doit notamment deux thèmes importants :

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