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Emissions de radio : un top 15 des titres cinéphiles 15 mai 2013

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Emissions de radio : un top 15 des titres cinéphiles dans Actualité affiche2013_festival-de-cannes

En ce 15 mai 2013, l’ouverture du 66ème festival de Cannes nous offre l’occasion idéale pour mélanger radio et cinéma.
Entamée le mois dernier, notre déambulation dans l’histoire des titres d’émissions radiophoniques peut s’enrichir aujourd’hui d’un nouveau chapitre consacré aux appellations inspirées par des œuvres cinématographiques.
Voici donc un top 15 des émissions de radio dont le titre fait référence à un film. Clins d’œil appuyés, jeux de mot douteux, et titres éponymes, il y en a pour tous les goûts dans cet hommage au septième art.

1
 Certains l’aiment slow (Totem, 2000-2013)
- D’après Certains l’aiment chaud de Billy Wilder (1959)

2 Itinéraire d’un auditeur gâté par Jean-Sébastien Petitdemange et Eric Jean-Jean (RTL, 2010-2013)
- D’après Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch (1988)

3 L’après-midi est un long fleuve tranquille par Patrick Le Gac (Wit FM, 1992-1993)
- D’après La vie est un long fleuve tranquille d’Etienne Chatiliez (1988)

4 Les choses de la nuit par Jean-Charles Aschero (France Inter, 1976-1996)
- D’après Les choses de la vie de Claude Sautet (1970)

5 Le bonheur est dans le Sud  (Sud Radio, 1998-2005)
- D’après Le bonheur est dans le pré d’Etienne Chatiliez (1995)

6 Regarde les hommes changer par Frédéric Taddeï (Europe 1, 2005-2011)
- D’après Regarde les hommes tomber de Jacques Audiard (1994)

7 La fureur de rire par Eric Thomas et Pierre Galibert (Sud Radio, 1996-1997)
- D’après La fureur de vivre de Nicholas Ray (1955)

8 Little miss sunday par Charline Roux (Le Mouv’, 2013)
- D’après Little miss sunshine par Jonathan Dayton et Valerie Faris (2006)

9 Starface par Michel La Rosa (France Inter, 1992)
- D’après Scarface de Howard Hawks (1932)

10 French connexion (Le Mouv’, 2006-2008)
- D’après French connection de William Friedkin (1971)

11 Tenue de soirée par Jean-Claude Brialy (Europe 1, 1986-1991)
- D’après Tenue de soirée de Bertrand Blier (1986)

12 Les grandes gueules par Alain Marschall et Olivier Truchot (RMC, 2004-2013)
- D’après Les grandes gueules de Robert Enrico (1965)

13 Les passagers de la nuit par Thomas Baumgartner (France Culture, 2009-2011)
- D’après Les passagers de la nuit de Delmer Daves (1947)

14 La grande évasion par Yann Fernandez (Sud Radio, 1994-1995)
- D’après La grande évasion de John Sturges (1963)

15 Planète interdite par Christophe Crénel (Le Mouv’, 2009)
- D’après Planète interdite de Fred M. Wilcox (1956)

Illustration : affiche du 66ème festival de Cannes 

Emissions de radio : un top 10 des titres les plus loufoques et décalés 12 avril 2013

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Emissions de radio : un top 10 des titres les plus loufoques et décalés  dans Amusant les-tontons-flingueurs_blier-casque

En ce mois d’avril 2013, le cinquantenaire du film « Les Tontons Flingueurs » est le prétexte tout trouvé pour rechercher dans l’histoire des programmes radiophoniques dix titres d’émissions que l’on dirait tout droit échappés du cerveau de Michel Audiard.

Ce sont bien entendu des titres de programmes comiques (hors feuilletons), cultes ou éphémères, et diffusés sur les stations périphériques des années 50 aux années 2000. Avec bien sûr des petits bouts de Francis Blanche dedans, « éparpillés façon puzzle ».

Voici le top 10 des titres d’émissions de radio les plus loufoques ou décalés :

1 Qu’est-ce qu’on peut faire d’autre à cette heure là, un dimanche matin, tiens mets donc la radio au moins y’a d’la musique par Francis Blanche (Europe 1, années 60)

2 Quand j’entends le mot culture, je sors mon transistor par Jean Yanne (Radio Luxembourg, 1964-1969)

3 Le syndrome de ma sœur quand la caravane passe par Michel Lagueyrie (Europe 1, 1982-1983)

4 Si c’est pour la culture, on a déja donné par Pierre Desproges et Valérie Mairesse (RMC, 1981-1982)

5 Les kangourous n’ont pas d’arêtes par Francis Blanche (Europe 1, 1967)

6 Ferme la fenêtre pour les moustiques par Laurent Ruquier (France Inter, 1991)

7 On n’est pas là pour se faire engueuler par Coluche (Europe 1, 1978-1979)

8 Dans une heure, je mange chez ma mère par Raphaël Mezrahi (France Inter, 1999)

9 Dans sa tête ils sont plusieurs par Freud (Sud Radio, 2000-2001)

10 J’y vais comme ça ou j’mets ma veste ? par Gérald Sibleyras, Sylvie Perez, Jean Dell et Christiane Bopp (France Inter, 1998)

Source illustration : cinema-français.fr

« Radio : les tendances de l’automne-hiver 2012-2013 » 5 septembre 2012

Posté par Le Transistor dans : Actualité,Europe 1,France Info,France Inter,Ouï FM,RTL,Sud Radio,Virgin Radio , 2 commentaires

Du « fact-checking » à toutes les sauces

Apparues la saison passée sur RTL (Intox-désintox le vendredi soir dans On refait la présidentielle) et France Info (Le vrai du faux, le samedi matin) à l’occasion de la campagne présidentielle, les chroniques de vérification des affirmations (fact-checking) sont en cette rentrée l’outil que toute bonne radio d’information se doit d’avoir sur son antenne. Politiques et syndicalistes n’ont qu’à bien se tenir, leurs déclarations seront disséquées quotidiennement et examinées à la loupe par les rédactions les ayant invité la veille.

Ainsi, France Info expose davantage sa rubrique Le vrai du faux (par Gérald Roux et Gilles Halais) en lui donnant les honneurs d’une triple diffusion quotidienne aux heures d’écoute importante : 5h50, 7h20 et 12h25.

De son côté, Europe 1 lance un concept équivalent chaque matin, au carrefour stratégique de 8h15 : dans Le vrai-faux de l’info, Laurent Guimier pointe les inexactitudes du personnel politique et démonte les idées reçues.

Enfin, RTL continue son partenariat avec Libération en invitant chaque semaine dans RTL Soir les deux rédacteurs de la rubrique Désintox du quotidien : Cédric Mathiot et Guillaume Launay.

 

Pas de bon show radiophonique sans introduction par un Monsieur Loyal

Deux émissions matinales d’humour, un même gimmick : l’intervention d’un Monsieur Loyal en pré-générique.
Dans Faites entrer l’invité sur Europe 1, Mathieu Noël cultive l’art du teasing et plante le décor du programme avant de laisser la place au générique rythmé et aux applaudissements :

Sur France Inter, dans On va tous y passer, de Frédéric Lopez, un certain Monsieur Previously résume l’émission précédente pour mieux introduire le spectacle radiophonique qui va suivre :

 

Des tranches horaires à rallonge, des animateurs omniprésents

Est-ce l’effet de la crise ? Certaines stations privées semblent avoir bien du mal à remplir leurs grilles de programme, et en demandent toujours plus à leurs animateurs.

Sur Sud Radio, le matinalier Marc Leval effectue ainsi quotidiennement six heures d’antenne d’affilée. De 6 heures du matin à midi, il jongle entre journalistes, chroniques, musique et interactivité, le tout sans perdre son sourire. Un véritable marathon radiophonique en somme.

Sur Virgin Radio, un certain Pierre-Alex anime en ce moment une tranche musicale quotidienne longue de sept heures, entre 13 heures et 20 heures, du lundi au vendredi. Et, pour les amateurs, le garçon est également présent dans la grille du week-end… Qui dit mieux ?

Côté surexposition d’animateur, Ouï FM n’est pas en reste. Pour bien rentabiliser l’arrivée de Philippe Manoeuvre sur son antenne, la station musicale nous en offre une louche tous les jours en direct entre 18 heures à 19 heures, une rasade en rediffusion entre 5 et 6 heures du matin, et une indigestion en best-of le week-end (samedi de 17 à 20 heures, dimanche de 14 à 17 heures). Soit 16 heures de Philippe Manoeuvre chaque semaine.

 

Les micros font la sortie des écoles

Chérie FM nous propose depuis l’an dernier dans sa matinale un micro-trottoir enfantin, le Chérie Kids. Cette courte pastille compile les commentaires de « nos chères têtes blondes » sur l’air du temps. Innocence, fraîcheur… « Sont-y pas mignons ! » se dit l’auditrice fidèle dans sa voiture.

RTL reprend l’idée à son compte en cette rentrée avec L’actualité sort de la bouche des enfants, chaque jour dans RTL Soir. Puisque « les enfants sont formidables », les grands reporters de la station font à leur tour la sortie des écoles pour recueillir les pensées des bambins sur les grands thèmes d’actualité. Renversant.

Retour en son sur les « enfants d’Inter » de l’été 1992 18 juillet 2012

Posté par Le Transistor dans : Archives,France Inter,Radio France , 7 commentaires

Retour en son sur les
Créée à la rentrée 1991 sur France Inter par Roland Dhordain, l’émission Les Enfants d’Inter se voulait comme un concours radiophonique ayant pour but de dénicher de nouveaux talents du micro.

Chaque samedi après-midi, Dhordain recevait un candidat et le soumettait à plusieurs épreuves : présentation, improvisation, test de culture radiophonique et réalisation d’une maquette sur le concept de son choix.

Les prétendants étaient ensuite très sérieusement jugés, critiqués et notés, et les résultats élevés permettaient aux meilleurs de revenir au micro d’Inter pour une deuxième série d’épreuves à partir du mois de février. Ce second tour beaucoup plus sévère accouchait au final de trois lauréats, dont la récompense était extrêmement valorisante : un créneau dans la grille d’été de la station, et donc une visibilité importante pour la suite de leur carrière de présentateur, journaliste ou producteur.

Ainsi, l’opération permit de faire souffler sur les étés 1992 et 1993 de France Inter un vent de fraîcheur, chargé de nouvelles voix, de personnalités atypiques et de concepts assez originaux, ce qui semble être beaucoup moins le cas aujourd’hui.

Lors de l’été 1992 par exemple, les « enfants d’Inter » amenèrent une touche de folie dans la grille des programmes, par le biais de trois émissions inattendues.

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Les cinq « enfants d’Inter » de l’été 1992 : Philippe Lellouche et Pascal Huet (en haut), Philippe Sylvestre et Fabienne Guedy (au centre), François Alysse (en bas). Photo : © Stéphane Tabet pour Télérama

 

Diffusée, le samedi à 16 heures, Le Pavé dans la mer proposait l’interview décalée et allumée d’une personnalité par François Alysse et Philippe Sylvestre.
Dés le générique bien troussé, le ton de l’émission était donné…

Toujours le samedi, à minuit, Fabienne Guedy mélangeait récits d’un quotidien absurde et virgules sonores tonitruantes dans Kotidien, le retour !

Et puis, le dimanche à 15 heures, Philippe Lellouche et Pascal Huet passaient efficacement en revue les contrariétés de l’époque, et donnaient avec talent dans la moquerie de l’actualité et des phénomènes médiatiques du moment dans le Top stress.

Les tubes de l’été étaient par exemple régulièrement tournés en ridicule dans l’émission :

L’occasion d’entendre également sur France Inter, quelques pastiches musicaux bien sentis, comme ici un clone de Jean-Patrick Capdevielle :

Ou bien encore des parodies radiophoniques de sitcoms AB Production, avec le feuilleton au rabais La Famille Carpentier :

L’été suivant, à l’issue de la deuxième et dernière saison du tremplin (1992-1993), ces « enfants d’Inter » eurent pour successeurs trois voix bien connues aujourd’hui des auditeurs de France Inter : Sophie Loubière, Sandrine Mercier et Hervé Pauchon.

Signalons pour clore le sujet, que le principe du concours radiophonique refit une apparition en 1996 sur l’antenne, le dimanche à 18 heures, toujours avec Roland Dhordain, avec pour titre : France Inter…c’est classe ! Le retour de ce concept ne dépassa cependant une saison.

Le petit musée sonore de la radio publique des années 70 5 juin 2012

Posté par Le Transistor dans : Archives,France Inter,Radio France , 2 commentaires

Avril 1976. Un adolescent, auditeur assidu de France Inter, passe trois journées complètes à enregistrer tous les indicatifs de sa station préférée.
36 ans plus tard, il décide de numériser son trésor et de le rendre disponible au plus grand nombre grâce à internet.

Hervé Hist, créateur de l’audioblog Atlantic explique sa démarche : « j’ai passé trois jours (au grand dam de mon père qui se demandait comment j’allais me reposer) à l’écoute de toutes les émissions d’Inter afin de copier sur cassette leurs indicatifs dans le but avoué de les rediffuser un jour dans ma propre émission de radio. C’était les 2, 3 et 4 avril 1976. »

Le petit musée sonore de la radio publique des années 70 dans Archives logo-atlanticGrâce aux audioblogs d’ARTE Radio, Hervé Hist opte finalement pour la technique du podcast pour diffuser ce riche témoignage sonore.
Il se fait conteur pour valoriser ses archives rares et introduire les grandes voix qu’il va nous être donné d’entendre, jugez plutôt : Jean-Louis Foulquier, Michel Touret, Jacques Bal, un furtif Pierre Bouteiller, Anne Gaillard pour Inter Femmes, Claude Ruben, Bernard Golay, Jean-Pierre Elkabbach et son Treize-Quatorze habillé par Pink Floyd, Jacques Pradel, Patrice Blanc-Francard pour Bananas, Claude Villers et son Pas de panique, José Artur et le Pop Club, Jean Fontaine, André Francis, Michel Godard, Jean-Charles Aschero, Louis Bozon, ou bien encore Claude Dufresne.
Et puis, il y a les génériques emblématiques que l’on déguste avec ce son si particulier des grandes ondes : le thème de Georges Delerue composé pour Radioscopie de Jacques Chancel, la trompette de L’Oreille en coin enrobée par les introductions malicieuses de Kriss…

Atlantic nous propose donc une fantastique immersion dans le patrimoine radiophonique des années 70, un beau voyage dans le temps à effectuer en suivant ce lien.

Dans les jours qui suivent, Hervé Hist nous promet la mise en ligne d’autres émissions de France Inter, à commencer par un enregistrement d’Inter Midi Week-end de novembre 1978 consacré aux 80 ans de la TSF. Des publications à guetter avec intérêt donc.

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