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Le Poste parisien fêterait aujourd’hui ses 90 ans 12 mars 2014

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C’était le 12 mars 1924, un émetteur américain de 500 watts était mis en route pour des essais rue d’Enghien à Paris dans l’immeuble du quotidien Le Petit Parisien, qui abrite aujourd’hui la société Paco Rabanne.
Cette radio qui s’appelle alors le poste radio-téléphonique du Petit Parisien, fait ses premiers pas sur les ondes, Devenue quelques années plus tard le Poste parisien, ce sera une des radios privées les plus écoutées d’avant-guerre avec parmi ses animateurs les plus célèbres, Mireille, Jean Nohain ou Pierre Dac.
La radio cesse d’émettre en juin 1940 lors de l’invasion allemande et à la Libération, la mise en place du monopole l’empêche de retrouver sa  longueur d’ondes. Son propriétaire, le Parisien Libéré (groupe Amaury) relance cette radio historique en FM à la faveur de l’explosion des radios libres après le 10 mai 1981.

La suite de l’histoire est résumée sur le site Radios81 par l’un des fondateurs de ce nouveau Poste parisien :
« Après avoir brièvement émis sur 101 MHz avec un émetteur Rohde & Schwarz de 50 W qui distinguait sa qualité sonore, elle se déplaça ensuite sur 102,6 MHz avec une puissance portée à 500 W (…) son absence de publicité lui évitera le brouillage. Quelques mois plus tard la radio devra se présenter en Fréquence Presse à la demande de la Commission des RLP . Elle conservera sa dénomination de Poste Parisien. Son émetteur sera déplacé à Romainville avec 40 kW PAR. La Fréquence Presse regroupait un attelage improbable comprenant Le Parisien, l’Equipe, Le Matin de Paris, l’Unité, La Croix et l’Humanité. Après un peu plus d’un an, le Poste Parisien continuera sous le seul financement du Groupe Amaury. Marie-Odile Amaury en prendra alors la direction. En 87, la radio sera autorisée comme franchisée Europe 2 et perdra après quelques temps sa dénomination Poste Parisien. »

Pour saluer aujourd’hui l’histoire de cette grande station, quoi de mieux qu’un jingle réalisé dans les années quatre-vingts à la manière de la TSF des années trente ?

Pour en savoir plus sur les débuts du poste radio-téléphonique du Petit Parisien, rendez-vous sur le blog RadioTSF.fr.

Frédéric – RadioBrest.net

Les Kennedy ont assassiné JFK (la radio !) 22 novembre 2013

Posté par Le Transistor dans : Archives,Etranger,Histoire , ajouter un commentaire

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Le 24 mars 1994, une nouvelle radio se lance sur les ondes berlinoises. Elle se nomme JFK, un clin d’oeil à John Fitzgerald Kennedy, ce président américain qui était venu à Berlin Ouest le 26 juin 1963, quelques mois avant son assassinat dont on commémore aujourd’hui les cinquante ans.
Lors de son discours, il avait prononcé en allemand la phrase « ich bin ein Berliner », « je suis un Berlinois ». Une phrase historique qui sera le slogan de la nouvelle radio JFK.

Sur 98.2, la station se veut une radio de musique américaine plutôt jazz et blues, accompagnée d’informations culturelles.
Mais les ayants-droits du président américain contestent l’utilisation du nom. Les propriétaires de la radio berlinoise doivent renoncer aux trois lettres et au slogan qui rappelait trop Kennedy.
En septembre 1995, la station a pris le nom de 98,2 Softly Hit Radio. Avant de sombrer à son tour, mais pour une autre raison tout aussi cruelle : le manque d’audience.

Frédéric – RadioBrest.net

Un portrait de groupe de l’équipe d’animation de Fun Radio en 1993 17 juillet 2013

Posté par Le Transistor dans : Animateurs,Anniversaires,Archives,Fun Radio,Histoire , 13 commentaires

C’est l’histoire d’un gars qui retrouve dans ses cartons des photos d’animateurs radio vieilles de vingt ans, et décide d’en profiter pour les illustrer par des archives sonores de l’époque.
Voici donc un voyage dans le temps pour pas cher, en compagnie de certaines voix qui ont depuis fait leur petit bout de chemin.

Nous sommes au printemps et à l’été 1993, et l’équipe d’animation de Fun Radio est partagée à l’époque entre ceux qui officient au micro avec leur véritable prénom, et ceux (plus anciens sur l’antenne) qui ont choisi pour pseudonyme un nom en lien avec l’univers de la bande dessinée.

Génie, Martin, Laurent et les autres

Un portrait de groupe de l'équipe d'animation de Fun Radio en 1993 dans Animateurs letransistor_funradio_photo-miguelderennes_1993


letransistor_funradio_photo-olivierpin_mai1993 dans Anniversaires

 

letransistor_funradio_photo-martin_mai1993 dans Archives

 

letransistor_funradio_photo-genie_mai1993 dans Fun Radio

 

letransistor_funradio_photo-julia_1993 dans Histoire

 

 

Valérian, Difool, Treize et les autres

Depuis la fin des années 80, Fun Radio développe une certain tropisme pour les pseudonymes d’animateurs inspirés de héros de fiction. Il y a eu Mandrake, Robin des Bois ou Don Diego en 1989-1990, et il y aura les Zorglub, Laureline, Corto, Gordon, Alix, et même Jack Burton, Olrik ou Joker lors de la saison 1990-1991. Rien d’anormal donc à ce que l’on retrouve en 1993 sur l’antenne certains pseudonymes rescapés de cette période : 

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Deux petits nouveaux se relaient lors de l’été

Les nuits de la semaine et les week-ends de l’été sont toujours les créneaux permettant aux nouvelles voix de prendre leurs marques en arrivant sur une antenne. Cet été de 1993, deux jeunes pousse-disques se font entendre aux heures creuses sur Fun Radio ; deux animateurs qui seront davantage connus quelques temps après pour leur bagout et leurs émissions de libre antenne : Maurad Drif et Sébastien Cauet.

Une petite histoire sonore des Nocturnes de RTL 22 mai 2013

Posté par Le Transistor dans : Actualité,Anniversaires,Habillage,Histoire,Musique,RTL , 3 commentaires

Une petite histoire sonore des Nocturnes de RTL dans Actualité rtl_compilation-40ans-nocturnes-georges-lang

Une telle longévité est exceptionnelle sur une grande station de radio ; Georges Lang célèbre ce soir les quarante ans de l’émission qu’il a créée en 1973 avec Bernard Schu : les Nocturnes de RTL.

Voilà donc quarante ans que ce spécialiste de la musique nord-américaine est derrière le micro, chaque nuit de la semaine entre minuit et 3 heures, pour présenter un concept relativement simple mais qui laisse rêveur aujourd’hui : de la « free form radio » musicale où rien n’est écrit ou programmé à l’avance, et où seule l’ambiance du moment influence la playlist élaborée en direct.

Tout commence donc le 22 mai 1973 ; déjà dans la maison RTL depuis quelques temps, Georges Lang et Bernard Schu profitent du départ de l’animateur des nuits, Chris Baldo, pour lancer ce soir là leur toute nouvelle émission depuis les studios de RTL au Luxembourg (à la Villa Louvigny). Avec les Nocturnes, divisées en deux tranches, entre minuit et 5 heures, ils entendent créer une véritable émission de rock sur l’antenne, et ce à la manière des grands DJ qui sévissent sur le programme anglais de Radio Luxembourg 208 ou sur les radios pirates off-shore qui arrosent le nord de l’Europe à cette époque. L’ambiance sonore de l’émission est donc particulièrement soignée, avec des interventions calées sur la musique, l’utilisation de jingles, et toutes les nouveautés efficaces en matière de rock anglais (Pink Floyd, The Who, David Bowie, Genesis…) ou de sons californiens (The Eagles, Jackson Browne, Steely Dan, James Taylor…).

Une fois le concept de base de l’émission posé, l’équipe s’étoffe rapidement avec l’arrivée de Jean-François Johann (toujours aux manettes aujourd’hui des Nocturnes du week-end), et de Lionel Richebourg qui quitta lui, RTL fin 2000.
En 1976, Bernard Schu laisse l’émission et les studios du Luxembourg pour présenter depuis Paris et la rue Bayard son fameux Hit-parade des clubs. Georges Lang fait alors petit à petit évoluer le programme en y créant le power-play (une nouveauté coup de cœur diffusée toutes les heures), et en y insérant des éléments d’habillage dont certains sont toujours diffusés aujourd’hui sur l’antenne…

Si à leurs débuts les Nocturnes n’ont pas de générique et s’ouvrent directement après les informations par un disque accrocheur, Lang répare par la suite cette absence en bricolant le tout premier indicatif de l’émission grâce à la voix de Véronique Bourrée, une speakerine parisienne de RTL.

Puis il demande à Bob Stewart, un célèbre collègue DJ au service anglais de Radio Luxembourg, d’enregistrer un certain nombre de « liners » (jingles parlés) insérés dans le programme pour y apporter une touche branchée.

Un autre collègue anglais, le DJ Mark Wesley, est lui sollicité pour produire des jingles aux harmonies vocales rappelant les radios anglo-saxonnes.

Un tout nouvel indicatif est ensuite adopté en 1979. Il consiste en un collage de morceaux phares de la programmation du moment mélangés à des jingles provenant des grandes radios musicales de Los Angeles, Nashville ou New-York. Son auteur, le réalisateur Bernard Meneguzzi, avait tout d’abord conçu le montage pour faire la promotion des Nocturnes dans les programmes de RTL en journée, mais Georges Lang en a rapidement fait un élément récurrent d’ouverture de son programme. Trente-quatre ans plus tard, cet indicatif continue à introduire l’émission ; il est devenu un élément sonore culte dans l’univers radiophonique français. Impossible donc pour l’équipe des Nocturnes de le changer ou de le faire évoluer !
Pour les plus curieux, voici la liste des morceaux qui y figurent :
- Badlands de Bruce Springsteen,
- Runaway du Jefferson Starship,
- Don’t it make my brown eyes blue de Crystal Gayle,
- Frederick de Patti Smith,
- Roxanne de Police,
- Bad case of lovin’ you de Robert Palmer,
- Keep on running du Spencer Davis Group,
- Back in the USA par Linda Ronstadt.

De la fin des années soixante-dix jusqu’à l’an 2000, les Nocturnes continuent tranquillement leur mission musicale sans connaître d’énorme changement, à l’exception de l’arrivée de Jean-Louis Baudoux en tant qu’animateur jocker, du déménagement de la Villa Louvigny en 1990, et de quelques rafraîchissements des jingles chantés.

C’est à l’automne 2000, que le train-train de l’émission se trouve bouleversé par une annonce de la direction de RTL : la suppression des Nocturnes est décidée en raison de la « disproportion existante entre les moyens techniques et humains mis en œuvre par rapport à l’audience de la nuit » (1). A cette époque, le programme de nuit est en effet toujours réalisé depuis les studios du Luxembourg et il nécessite quatre animateurs, aidés par un assistant et un documentaliste. Les cost-killers qui oeuvrent rue Bayard trouvent ainsi avec la suppression des Nocturnes une source d’économies, ainsi qu’un bon moyen de rajeunir les programmes.
Annoncé en octobre, l’arrêt des Nocturnes est planifié pour le 16 décembre 2000. Cette nuit là, Georges Lang prend l’antenne visiblement ému, et secoué par l’incertitude de son avenir sur les ondes.

Cependant, d’octobre à janvier, les fidèles du programme se manifestent en masse pour afficher leur attachement à cette manière de faire de la radio. Les dirigeants de RTL sont inondés de coups de fil et de mails de protestation, une lettre ouverte est publiée, un sit-in est même organisé rue Bayard. Et, contre toute attente, pris dans la tempête de la perte d’identité de la station et de l’accident industriel côté audience suite au reformatage de l’émission Les Grosses Têtes, le nouveau patron de RTL rappelle en janvier 2001 sur l’antenne Philippe Bouvard et… Georges Lang.

Ce dernier retrouve ainsi son micro le 16 janvier 2001, mais doit accepter en retour certaines contreparties. Economies obligent, les Nocturnes seront dorénavant réalisées à Paris, et l’équipe sera réduite à deux animateurs : Georges Lang et Jean-François Johann.
Les voix de Jean-Louis Baudoux et Lionel Richebourg ne réapparaitront donc pas sur RTL.

Depuis cette pause forcée de l’hiver 2000-2001, les Nocturnes ont donc repris leur place sur la grille et elles continuent à forger la culture musicale de milliers de noctambules à coups de classic-rock, de soft-rock, de folk, de soul et de blues. Si l’univers musical couvert n’a pas énormément évolué depuis quarante ans, on peut tout de même regretter son assagissement depuis 2000, à cause notamment du départ de Lionel Richebourg, l’animateur qui amenait des influences anglaises plus contemporaines aux programmations du week-end (new-wave, électro-pop, trip-hop…).

L’émission regarde davantage dans le rétroviseur en 2013 et est, à ce titre, plutôt identifiée comme un sympathique repère de nostalgiques des classiques de la musique nord-américaine et des clichés qui vont avec.  Les différents patrons des programmes de RTL ont en tous cas tendance à choyer davantage ce patrimoine interne que par le passé, et n’hésitent plus à communiquer sur cette plage musicale. Georges Lang, qui représente aujourd’hui presque à lui tout seul le rendez-vous, et Jean-François Johann ont ainsi pu fêter les 30 ans des Nocturnes en 2003 avec une émission Saga spéciale, et les 35 ans en 2008 en invitant auditeurs et personnalités à faire « leurs Nocturnes ».

Pour les quarante bougies de l’émission, de nombreux auditeurs fidèles se succèdent dans le studio de l’émission depuis le mois d’avril et une compilation des titres marquants du programme vient de sortir. Les vedettes de RTL annoncent également sur l’antenne une grande émission spéciale diffusée ce soir entre 23 heures et minuit.

(1) RadioActu, le 31 octobre 2000 : « RTL – Vers la fin des Nocturnes« 

 


Radio Prague revient sur ondes courtes une journée pour souffler ses 90 bougies 21 mai 2013

Posté par Le Transistor dans : Actualité,Anniversaires,Archives,Etranger,Histoire , ajouter un commentaire

Le 18 mai 1923, Radio Prague balbutiait. Quatre-vingt-dix ans plus tard, la radio nationale tchèque a fêté cet anniversaire en revenant pour une journée, le samedi 18 mai, sur les ondes courtes qu’elle avait abandonnées pour des raisons budgétaires en janvier 2011.
La station a proposé notamment un programme d’une demi-heure de son service en français retraçant son histoire, des premiers pas à aujourd’hui en passant par l’insurrection de 1945, le printemps de Prague en 1968, la révolution de velours et la séparation entre tchèques et slovaques.
« Longue vie à la radio, et pas seulement tchèque », conclue cette émission spéciale que l’on peut réécouter en intégralité sur le site de Radio Prague, et dont voici ici les deux premières minutes.

Radio Prague revient sur ondes courtes une journée pour souffler ses 90 bougies dans Actualité radioprague
Frédéric – RadioBrest.net

 

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