Radio et voiture : un inventaire des séries limitées FM depuis 1986 6 octobre 2014
Posté par Le Transistor dans : Amusant,Chérie FM,Fun Radio,Histoire,NRJ,Ouï FM,Publicité,Radio FG,Virgin Radio , ajouter un commentaireLa tenue cette semaine du Mondial de l’Automobile à Paris offre l’occasion de parler radio et bagnole.
Depuis 30 ans, l’industrie radiophonique française s’est associée à quelques reprises à l’industrie automobile pour promouvoir certaines de ses marques les plus dynamiques sur des séries spéciales. Là où la voiture représente un outil d’émancipation important et sent bon la liberté et l’aventure, la radio FM est synonyme de mobilité, de vitalité et bénéficie d’un lien fort avec la jeunesse ; normal donc que ces deux univers s’entendent à merveille et profitent l’un de l’autre à quelques occasions pour draguer l’auditeur ou le conducteur.
De la Supercinq NRJ, à la Mazda 2 Ouï FM, voici l’inventaire des neuf modèles de voitures griffés au nom d’une station FM française.
1986 : Renault Supercinq NRJ
La station symbole du dynamisme de la FM dans les années 80 est bien entendu la première à bénéficier d’un modèle à son nom : la fameuse Renault Supercinq NRJ, lancée en grande pompe à la rentrée 1986.
A une importante campagne de presse et d’affichage orchestrée par le constructeur, s’ajoute l’organisation d’un énorme concert par la radio à l’usine Renault produisant la voiture à Flins. 30 000 spectateurs viennent y applaudir le 13 septembre un impressionnant plateau composé des principales sensations françaises du moment : Images, Les Avions, Partenaire Particulier, Rita Mitsouko, Lio, Elli Medeiros, Diane Tell, Michel Berger, Catherine Lara ou Francis Lalanne ; mais également de stars internationales comme Sandra, Hong Kong Syndikat, et surtout Dépêche Mode.
Sur l’antenne d’NRJ, outre l’organisation d’un grand jeu concours, des jingles spéciaux sont produits et diffusés très régulièrement entre deux disques.
Le succès aidant, la Supercinq NRJ connaîtra deux autres déclinaisons en 1987 et 1988.
1987 : Citroën AX Hit FM
Face au dynamisme de Renault sur le marché des modèles pour jeunes, Citroën réagit en associant sont AX à l’image de Hit FM, l’éphémère réseau du groupe UGC.
La publicité télévisée reprend les codes visuels et sonores de la campagne originale de la radio.
1989 : Seat Ibiza RVN
Série très limitée à 100 exemplaires, la Seat Ibiza RVN, du nom de la station régionale Radio Voix du Nord, a été proposée à la vente uniquement dans le Nord-Pas-de-Calais par les concessionnaires locaux.
1991 : Renault Clio NRJ
Toujours soucieuse de draguer la jeunesse, Renault s’associe encore à NRJ en 1991, pour un nouveau petit modèle : la Clio NRJ remplace la Supercinq NRJ.
1994 : Peugeot 106 Chérie FM
Afin de séduire une cible féminine, Peugeot utilise pour sa 106 une nouvelle marque du groupe NRJ en avril 1994 : le réseau Chérie FM.
1994 : Mazda 323 Fun Radio
Bénéficiant d’une notoriété de plus en plus importante au milieu des années 90, Fun Radio associe alors son image à la Mazda 323 pour une série limitée à 1000 exemplaires.
2005 : Volkswagen New Beetle FG DJ Radio
Une radio à l’image branchée et moderne pour un modèle urbain et tendance, la New Beetle FG DJ Radio sera produite à 150 exemplaires en 2005.
2009 : Toyota Aygo Virgin Radio
Autre modèle citadin pour une clientèle supposée jeune, dynamique et branchée, la Toyota Aygo Virgin Radio voit le jour en février 2009 et est fabriquée à 1500 exemplaires.
2009 : Mazda 2 Ouï FM
Disponible chez les concessionnaires de la région parisienne, la citadine Mazda 2 se la joue rock et cuir et s’habille aux couleurs de Ouï FM en avril 2009 : le noir et le rouge.
Sources :
- Autos-series-limitees.fr
- Saga R5
- Les anciennes publicités du monde automobile
- Aymeric Mantoux et Benoist Simmat, NRJ L’empire des ondes (Mille et Une Nuits 2008)
- Endy Smet
- INA.fr
A Berlin, nul n’échappe à la radio 21 octobre 2013
Posté par Le Transistor dans : Etranger,Publicité , 4 commentairesCampagnes d’affichages nombreuses, street marketing omniprésent, multiplication des parrainages et des partenariats, à Berlin la radio est partout. Stations publiques et privées rivalisent de moyens pour placer leur marque dans l’espace public et toucher leurs cibles marketing privilégiées. Le territoire urbain est donc jalonné de multiples références à la radio, et les regards des promeneurs sont très régulièrement attirés par ces publicités et logos.
En ce mois d’octobre, voici un tour d’horizon non exhaustif des modes de communication déployés par les radios berlinoises depuis la rentrée.
Fritz
La station « jeunes » du service public régional (RBB : Rundfunk Berlin-Brandenburg) est certainement celle qui sature le plus l’espace public berlinois en ce moment. Fritz met le paquet pour toucher sa cible mobile et dynamique grâce notamment à une énorme campagne d’affichage officielle dans les sucettes des quartiers de l’Est où la jeunesse à l’habitude de sortir, et grâce à la disposition de nombreux bandeaux autocollants dans les rames du S-Bahn, l’équivalent local du RER parisien. Elle publie de plus des encarts publicitaires réguliers dans la presse culturelle urbaine (Tip, Zitty).
Mais Fritz s’affiche également de manière sauvage à proximité des lieux festifs de Berlin (squats et clubs). Et elle a justement donné son nom à une salle de concert de bonne taille, le Fritz Club, où sont programmés groupes underground et DJ branchés.
Radio Berlin
Autre programme public de la RBB, Radio Berlin s’adresse, elle, à un public plus âgé et populaire. Elle communique également dans les rames du S-Bahn via des bandeaux autocollants, et ses camionnettes de reportages bariolées sont très présentes dans la ville, auprès des foyers de l’actualité.
Radio Eins
Toujours du côté de la RBB, Radio Eins communique auprès des trentenaires avides de sorties en parrainant certains lieux culturels. Son logo figure ainsi en très bonne place à l’entrée de quelques cinémas de la ville.
Par ailleurs, la station a ouvert un studio au plus près de l’actualité culturelle, au centre de Berlin, dans les locaux de la salle de spectacle Admiralspalast. Cette infrastructure permet à Radio Eins de proposer sur son antenne de nombreuses interviews d’artistes et des mini concerts radiodiffusés quotidiennement.
Kulturradio
Majoritairement orientée vers la diffusion de musique classique, cette autre antenne publique des Länder de Berlin et du Brandebourg communique auprès des passionnés dans les supports dédiés à la discipline : publicités dans le programme de l’Orchestre symphonique allemand de Berlin, flyers distribués au sein de la Philharmonie…
Deutschlandradio
Organisme public fédéral cette fois-ci, éditant pour tout le pays les stations Deutschlandfunk, Deutschlandradio Kultur et DRadio Wissen, Deutschlandradio fait sa promotion dans les mêmes supports que Kulturradio, mais plus spécialement sur son offre disponible sur la radio numérique terrestre.
Flux FM
Ce concurrent privé de Fritz et Radio Eins est la radio qui monte à Berlin depuis deux ans. Son programme mélange musique indépendante, bons plans et magazines culturels, résumé sous le slogan « l’alternative à la radio ». Sa communication passe par l’affichage sauvage, très développé dans les quartiers branchés et animés de l’est de la ville. On croise notamment de nombreux visuels de Flux FM à proximité des clubs et squats renommés, et jusque dans les toilettes des cafés à la mode.
La radio utilise également le canal officiel de la télévision diffusée dans les rames du métro berlinois (Berliner Fenster) pour montrer sa spécificité. Elle y parraine différentes rubriques (sorties, musique, internet) qui passent en boucle dans le U-Bahn.
Enfin, à l’image de Fritz et son Fritz Club, Flux FM a ouvert en 2012 son propre lieu culturel : le FluxBau, qui accueille concerts et soirées DJ.
94,3 RS2
La radio privée communique en ce moment sur les artistes phares de son « supermix » et sur son jeu du matin, par le biais de très nombreux panneaux 4×3 répartis dans les rues et les stations de métro berlinoises.
Energy
La filiale locale du français NRJ Group communique également beaucoup sur son grand jeu intitulé « Energy triple votre salaire ». Des encarts publicitaires figurent en bonne place dans les magazines jeunes et urbains de la métropole berlinoise, comme Zitty par exemple.
Kiss FM
Autre radio « jeunes » de Berlin, Kiss FM diffuse sa dernière campagne de communication décalée sur les 4×3 de la ville et dans la presse branchée locale.
Jam FM
Concurrente de NRJ et Kiss FM, et spécialisée dans le hip-hop, Jam FM communique sur sa matinale et ses animateurs à casquette dans la presse jeune et urbaine. Elle organise également des soirées hebdomadaires dans une salle de l’ouest de Berlin.
Radio Teddy
Particularité locale, Berlin compte dans son paysage radiophonique une station destinée spécialement aux enfants. Radio Teddy diffuse ainsi « la seule matinale pour les enfants et les parents » et en parle dans les magazines destinés aux trentenaires urbains. Autre particularité, cette matinale est co-présentée par un chien !
Berliner Rundfunk
A l’aide d’une campagne d’affichage sur les 4×3 répartis dans la ville et les stations de métro, la station « oldies » Berliner Rundfunk communique elle aussi sur le duo d’animateurs de sa matinale. Les mêmes visuels sont également publiés dans la presse populaire et les tabloïds comme le Berliner Kurier.
BB Radio
Egalement visible dans le Berliner Kurier, BB Radio communique plus directement sur sa promesse de musique sans interruption.
Star FM
La radio rock de Berlin multiplie les parrainages de concerts et les expose dans la presse culturelle de la ville. Elle utilise également le street marketing pour faire parler d’elle et recouvre régulièrement d’autocollants les poubelles, boîtes aux lettres et autres bornes d’incendie.
Tout le monde il sait tout, tout le monde il écoute RTL 29 octobre 2012
Posté par Le Transistor dans : Archives,Cinéma,Publicité,RTL , ajouter un commentaireTrouvée dans un Paris Match d’il y a tout juste quarante ans (7 octobre 1972), cette publicité pour RTL inspirée d’un des phénomènes cinématographiques français de l’année : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, sorti cinq mois plus tôt.
Si le film écrit par Jean Yanne et Gérard Sire constitue une charge sévère contre un univers que connaît bien le duo : celui des stations périphériques parisiennes Europe 1 et RTL ; cette dernière n’hésite cependant pas à récupérer l’effet de mode de l’époque et à le détourner pour faire sa propre promotion.
Ainsi va l’impitoyable monde de la communication où une oeuvre se retrouve finalement à servir le sujet qu’elle dénonçait à l’origine.
C’est bon le DAB. Oui, mais le DAB+ ! 8 décembre 2011
Posté par Le Transistor dans : Amusant,Couleur3,Etranger,Publicité , ajouter un commentaireClin d’oeil à Couleur 3 pour cette publicité décalée pour l’écoute de la radio numérique en Suisse signée par
Valérie Paccaud, Laurence Scheurer et Crystel Di Marzo.
Un communiqué qui s’inscrit dans une campagne globale de promotion de la
norme DAB+ lancée par la radio-télévision publique suisse.
Celle-ci entend accélérer l’équipement du grand public en récepteurs
numériques pour dépasser en 2012 le cap du million d’utilisateurs.
On dénombre aujourd’hui déjà 750 000 récepteurs dans le pays, permettant
d’écouter une trentaine de stations en cinq langues.
France Bleu Toulouse : une campagne d’affichage pour rien 16 décembre 2010
Posté par Le Transistor dans : Actualité,France Bleu,Publicité,Radio France , ajouter un commentaireConséquence du report récent du lancement de France Bleu Toulouse par Radio France (initialement prévu le 14 décembre), une campagne d’affichage manifestement calée depuis des lustres a fait son apparition dans le métro toulousain au mauvais moment : avant que le programme n’existe réellement et que sa fréquence soit officiellement validée par le CSA.
L’affiche, relookée (on suppose) à la va-vite en teasing, ne mentionne donc ni fréquence, ni date d’ouverture. Seule l’adresse du site internet de la station y figure, mais ce site ne propose pas davantage d’informations.
La campagne initialement prévue pour annoncer l’ouverture de France Bleu Toulouse à la mi-décembre devient donc à l’arrivée complétement stérile, puisqu’elle communique pour le moment sur du vide : une radio virtuelle qui sera vraisemblablement disponible dans la ville rose un jour prochain.
Rappel : Radio France conditionne dorénavant l’ouverture de France Bleu Toulouse à l’accord officiel du CSA pour exploiter la fréquence 90.5, cette fréquence étant également revendiquée par certaines stations privées adhérentes du SIRTI (syndicat de radios indépendantes).